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Search Central Live Jakarta and Bangkok 2024: it's a wrap

Our first two Search Central Live events in Asia this year have been wrapped up and we finished looking back at what we've learned and what we can do better.




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¿Oposiciones a traductor jurado?

En ocasiones uno no sabe qué pensar acerca del conocimiento que algunos periodistas tienen de aquello de lo que escriben. He aquí un ejemplo de un artículo para llevarse las manos a la cabeza: Solo 22 de 645 opositores a traductor en Exteriores supera la prueba de… español Y para rematar en otros sitios reproducen […]




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¿Para qué sirve un burofax? Reclamando facturas

Uno de los primeros pasos que se suelen dar ante una factura impagada es preguntarle, amablemente, al cliente por el importe debido. Esto se suele hacer, habitualmente, por teléfono o por escrito usando el correo electrónico. Sin embargo, cuando a pesar de nuestra insistencia la factura sigue pendiente llega un momento en el que tenemos […]




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De l'importance des rencontres de traducteurs

Il y a une dizaine de jours s'est déroulée la 56e convention de l'American Translators Association, un évènement qui réunit chaque année dans une grande ville des États-Unis des milliers de traducteurs et d'interprètes venus du monde entier se rencontrer et partager des idées. Malgré mon ardent désir d'y participer, j'ai encore manqué ce grand rendez-vous et dû me contenter de l'alléchante vidéo résumant en quelques minutes l'essentiel de la rencontre. « Mais à quoi peut bien servir un tel évènement ? » me direz-vous. C'est loin, ça coûte cher et on n’y croise aucun client : pourquoi diantre faudrait-il se donner la peine de « réseauter » avec ses concurrents ? Et bien, pour de multiples et cruciales raisons que je vous propose de découvrir dans ce billet...

 

5 bonnes raisons de faire connaissance

Avant toute chose, clarifions un point essentiel : les autres traducteurs/interprètes ne sont pas vos concurrents, ils sont vos collègues ! Le marché mondial de la traduction pèse plus de 38 milliards de dollars et présente un taux de croissance de plus de 6 % par an. Les centaines de milliers de personnes qu'il emploie à travers le monde ne sont pas de trop pour répondre à une telle demande et contrairement à ce que pourrait nous faire croire la course effrénée au tarif le plus bas que pratiquent certains prestataires mal renseignés ou mal intentionnés, il est tout à fait possible de vivre confortablement et de pratiquer dignement notre métier. Par conséquent, s'il y a de la place pour tout le monde, pas besoin de jouer des coudes : on se détend et on ÉCHANGE !

 

Quels bénéfices pouvez-vous espérer en vous éloignant de votre bureau pour aller à la rencontre de vos collègues ?

  1. Une meilleure santé mentale
    Cela fait un bien fou de se pomponner (un minimum), de sortir de chez soi et de parler face à face avec des gens qui savent exactement ce que vous faites dans la vie (votre chat Félix a tout de même ses limites !). 
  2. Des réponses à vos questions
    Les difficultés que vous rencontrez ou les questions que vous vous posez ne sont pas nouvelles, vous pouvez donc tirer parti de l'expérience de professionnels ayant déjà trouvé les solutions ou les réponses qui vous échappent.
  3. Des informations utiles et pertinentes
    Les rencontres de traducteurs sont généralement organisées autour de formations ou discussions sur des thèmes qui vous intéressent (qualité, productivité, marketing, relation client, outils informatiques, etc.), donc même si vous n'avez pas le courage de parler à qui que ce soit, vous aurez au moins la satisfaction d'avoir appris quelque chose !
  4. Un carnet d'adresses plus étoffé
    Se rencontrer en personne créée des affinités et permet de se découvrir des intérêts communs ou des savoir-faire complémentaires. C'est donc un excellent moyen de constituer une liste de professionnels que vous pourrez recommander en toute confiance ou avec qui éventuellement faire équipe.
  5. L'envie de recommencer
    Cela peut vous paraître complètement fou si vous êtes très introverti, mais sortir de sa réserve le temps d'une rencontre est une expérience si stimulante qu'on a souvent immédiatement envie de la renouveler. Sans compter que les collègues que vous aurez rencontrés vous donneront sans doute rendez-vous à la prochaine occasion.

Trouver des évènements où se rencontrer

  • En plus de diverses formations en ligne, l'International Association of Professional Translators and Interpreters (IAPTI) organise une conférence annuelle dont la dernière édition s'est tenue en septembre dernier à Bordeaux.
  • APROTRAD est une association de traducteurs créée en région centre, mais ouverte à tous, qui propose régulièrement des formations.
  • La convention annuelle de l'American Translators Association (ATA) est la grand-messe mondiale de notre profession. Cette année plus de 1 600 traducteurs et interprètes venus de 52 pays ont assisté à l'évènement organisé à Miami. Pour vous donner une idée des différentes activités et formations proposées, visitez le site de la 56e édition.
  • D'autres groupements de traducteurs organisent des évènements de grande ampleur, notamment l'association britannique ITI (convention organisée tous les deux ans, la prochaine se tiendra en 2017). Pour en savoir plus, pensez à consulter les sites web des principales associations des pays où se parlent vos langues sources.
  • Enfin, pour ceux d'entre vous qui sont diplômés dans le domaine de la traduction, ne négligez pas d'entretenir le précieux réseau formé pendant vos études en participant aux évènements organisés par votre association d'anciens élèves (AAE-ESIT, ISIT Alumni, etc.)

 

3 conseils pour en profiter

Pour vraiment bénéficier de cette expérience, il faut tout de même s'y préparer :

 

Avoir le bon état d'esprit :

Cela semble aller de soi, mais il est bon de rappeler que pour profiter pleinement de ces rencontres il faut avoir envie d'y participer, de s'ouvrir aux autres et de les écouter. Sortez de votre coquille et arborez votre plus beau sourire. N'hésitez pas non plus à prendre l'initiative : il y a de fortes chances que votre interlocuteur soit aussi mal à l'aise que vous !


Cependant, pour recevoir, il faut aussi savoir donner. Lors d'une récente présentation proposée à l'occasion d'une matinale de la SFT (justement !), Sara Freitas nous a rappelé l'importance de cet échange : ne cherchez pas uniquement à remplir votre carnet d'adresses et à résoudre vos problèmes, mais d'abord à rendre service et vous verrez qu'on vous le rendra au centuple. Lorsque j'ai commencé à écrire ce blogue, certaines personnes de mon entourage se sont inquiétées de me voir « perdre mon temps » à faire des recherches et à publier gratuitement des conseils pour des traducteurs qui étaient en fait « mes concurrents » (nous y revoilà !). Trois ans plus tard, je constate qu'elles avaient tort : mon site web professionnel est bien référencé grâce au contenu informatif et aux nombreux lecteurs du blogue, certains clients et partenaires ont fait appel à mes services après m'avoir « rencontré virtuellement » et je ne passe plus inaperçue aux rencontres de traducteurs. Je vous confirme donc que donner est un excellent moyen de recevoir !

 

Être préparé :

Savez-vous qu'il existe un organisme prenant en charge une partie des frais de formation des professionnels libéraux tels que nous ? En 2015, le FIFPL (c'est son nom) offre une prise en charge au coût réel plafonnée à 200 € par jour et à 800 € par personne et par an pour des thèmes prioritaires tels que les langues, l'informatique, le perfectionnement de l'écriture, les compétences dans un domaines de spécialité, etc. Vous pouvez donc espérer vous faire rembourser tout ou partie des frais avancés pour participer à une rencontre de traducteurs.

 

Quoi qu'il en soit, veillez tout de même à réserver à l'avance pour bénéficier des réductions souvent accordées à ceux qui s'inscrivent en premier et des meilleurs tarifs pour le transport et l'hébergement. Prenez connaissance du programme pour vous inscrire aux ateliers qui vous intéressent le plus et, si vous n'en avez pas (ou plus), faites imprimer des cartes de visite à distribuer largement au cours de l'évènement.

 

Il est aussi important de réfléchir aux raisons qui vous poussent à participer en vous fixant des objectifs comme rencontrer certaines personnes, obtenir une réponse à telle ou telle question, etc.

 

Donner suite :

Veni, vidi, vici... et maintenant ? Immédiatement après la rencontre donnez suite à vos prises de contact : envoyez vos coordonnées ou un lien que vous avez mentionné au cours d'une conversation, remerciez vos interlocuteurs pour des échanges particulièrement enrichissants, félicitez les organisateurs, etc. Le but est de maintenir le lien avec vos nouveaux contacts en continuant à échanger des informations, en vous retrouvant sur les réseaux sociaux et en vous donnant rendez-vous à d'autres évènements. Il est aussi intéressant de valoriser cette expérience auprès de vos clients en mentionnant notamment les formations auxquelles vous avez participé sur votre CV, votre site web ou encore votre profil LinkedIn ou Viadeo.

 

Et vous ? participez-vous à des rencontres de traducteurs ? Que vous apportent-elles ? Quels conseils donneriez-vous aux petits nouveaux de la cour de récré ? Tous vos conseils sont les bienvenus, car après tout, ce blogue est aussi un lieu d'échange ! ;-)

 


À propos de l'auteur

Professionnelle accréditée en commerce international ayant travaillé plusieurs années comme conseillère pour les PME, Gaëlle Gagné est devenue traductrice indépendante en 2005. À la tête de Trëma Translations, elle traduit de l'anglais vers le français et partage ses connaissances en gestion d'entreprise avec ses collègues traducteurs dans un blog intitulé Mes petites affaires.





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Billet d'invité : 5 astuces pour trouver des clients directs

 

 

 

Pour la deuxième fois sur ce blogue, je partage avec vous un billet écrit par une collègue : Dr Eunice Sanya Pellini (Eunice Translates). Chercheuse et traductrice en sciences sociales du français vers l’anglais, elle partage son expérience et nous donne de précieux conseils pour nous aider à cibler des clients directs.

Trouver des clients directs est une question qui préoccupe de nombreux traducteurs professionnels. Travailler avec ces derniers est souvent une source de satisfaction et permet d’offrir des conditions de travail optimales aux traducteurs. Lorsque je me suis lancée dans la traduction d’articles scientifiques du français vers l’anglais, j’ai décidé d’emblée de travailler uniquement avec ce type de client. Mais, les identifier et les démarcher, surtout lorsque l’on débute une carrière de traducteur, n’est pas facile.

 

Voici cinq astuces qui m’ont aidé à travailler uniquement avec des clients directs dès mes débuts dans la traduction d’articles académiques :

 

1. J'ai fait appel à mon réseau

J’ai commencé à traduire des articles scientifiques lors de mon doctorat en sciences de l’éducation, un peu par hasard. À l’époque, plusieurs collègues ont fait appel à mes services pour la traduction des articles qu’ils devaient présenter aux colloques ou publier dans des revues scientifiques. J’ai été aussi contactée pour corriger des textes académiques déjà rédigés en anglais.

 

Le choix de traduire des articles scientifiques était donc évident pour moi. Étant donné que j’étais déjà dans le monde académique, il a été facile de rencontrer et de solliciter les personnes dans mon réseau.

 

Si vous souhaitez démarcher des clients directs pour votre service de traduction, il est important de constituer une liste de vos contacts et de réfléchir à la meilleure façon de les solliciter. Directement ? Lors de conférences ? Par des appels ? Sur les réseaux sociaux ?

 

2. Je me suis spécialisée

En me mettant à mon compte, j’ai tout de suite compris qu’il fallait que je me spécialise dans un champ précis pour réussir. Pour moi, le fait de se spécialiser a eu de nombreux avantages.

 

Cela m’a permis de :

  • mieux cibler ma clientèle ;
  • renforcer mes compétences dans un champ précis ;
  • clairement définir le service que je voulais proposer.

3. Je me suis appuyée sur mes compétences

Je n’ai pas de diplôme de traduction, mais je suis anglophone et j’ai un doctorat en sciences de l’éducation. Malgré l’absence de ce diplôme de traduction, j’ai réussi à me positionner comme « spécialiste en traduction académique du français vers l’anglais » et comme une « traductrice qui maîtrise le monde de la recherche ». Être anglophone et docteur est un atout, ainsi que le fait d’avoir déjà publié dans les journaux scientifiques anglophones. J’ai donc réussi à convaincre mes clients que je pouvais les aider, eux aussi, à faire publier leurs travaux scientifiques.

 

Tout le monde a développé certaines compétences dans un domaine précis. Si vous souhaitez travailler avec des clients directs, il faut être prêt à « vous vendre » : les convaincre que vous êtes qualifié et que vous êtes la personne qui saura résoudre leur problème.

 

4. J'ai identifié mon client idéal

Identifier votre client idéal est une phase importante de votre stratégie de prospection. Lorsque vous connaissez le type de clients susceptible d’être intéressé par votre service de traduction, il est beaucoup plus facile de vous adresser à lui. De même, il est plus aisé d’identifier les méthodes de démarchage les plus efficaces pour ces clients potentiels.

 

5. Je me suis considérée comme traductrice et gérante d'entreprise

Un problème courant qui freine le succès des traducteurs est l’habitude qu’ils ont de se considérer comme des linguistes et non comme des gérants d’entreprise. Or, être traducteur indépendant, c’est aussi être entrepreneur et cela implique d’effectuer différentes tâches pour assurer la réussite de son activité.

 

Pour trouver des clients directs, il faut adopter une « mentalité marketing » : être prêt à chercher de nouveaux clients et à les convaincre, en employant différentes tactiques selon les cas.

 

Pour réussir, vous devez élaborer une véritable stratégie de communication et, surtout, la mettre en œuvre de façon cohérente et continue.

 


À propos de l'auteur

Eunice Sanya Pellini est docteure en sciences sociales (PhD) et traductrice spécialisée dans la traduction d’articles scientifiques du français vers l’anglais. Vous pouvez la contacter en visitant son site Eunice Translates.


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La déclaration d'impôt du traducteur

 

 

 

Les journées rallongent, les arbres sont en fleurs, les oiseaux chantent… vous l’avez deviné, voici venu le temps de la déclaration d’impôt sur le revenu ! Il ne vous reste plus que quelques jours pour vous y atteler, mais avant cela je vous propose de faire le point sur vos obligations en tant que professionnel pour ne rien oublier et, surtout, payer uniquement ce que vous devez.

Tout d’abord, commençons par un petit rappel : l’impôt sur le revenu est, comme son nom l’indique, calculé sur l’ensemble des revenus (salaire, bénéfice d’entreprise, dividendes, droits d’auteur, allocation, primes, etc.) de votre foyer fiscal. Après déduction de certaines dépenses (frais de garde d’enfant, travaux de réhabilitation ou d’économie d’énergie, dons, etc.), l’administration applique un barème progressif par tranche de revenu pour calculer le total de votre impôt, qui sera ensuite prélevé à la source mensuellement, ou trimestriellement sur option pour les indépendants.

VOUS ÊTES MICROENTREPRENEUR

Microentrepreneur, vous êtes un entrepreneur individuel relevant du régime fiscal dit « micro-BNC », autrement dit votre bénéfice imposable n’est pas établi sur la base de vos dépenses professionnelles réelles, mais en appliquant une déduction forfaitaire censée représenter l’ensemble de vos dépenses professionnelles, y compris les cotisations sociales (34 % actuellement pour les professions libérales comme celle de traducteur).

 

Votre revenu imposable est donc 66 % de votre chiffre d’affaires (le total des recettes de votre activité déclarées au cours de l’année précédente - 34 % d’abattement forfaitaire).

 

Pour remplir votre déclaration de revenus, vous devez faire apparaître la déclaration complémentaire des revenus commerciaux non professionnels n° 2042 C-PRO, puis inscrire le montant brut de votre chiffre d’affaires (vos recettes) à la case 5HQ (ou 5IQ, 5JQ… si vous faites une déclaration conjointe) :

 


 

Pour vous éviter toute erreur, munissez-vous de l’attestation fiscale fournie par l’URSSAF qui récapitule l’ensemble des recettes que vous avez déclarées dans l’année (vous la trouverez sur le portail de l’autoentrepreneur, dans la rubrique Mes documents > Mes attestations). L’abattement forfaitaire est automatiquement appliqué. Les recettes de votre microentreprise seront alors comptabilisées avec le reste des revenus de votre foyer fiscal et soumises à l’impôt sur le revenu par l’application du barème progressif.

 

Sous certaines conditions de ressources, vous pouvez bénéficier du prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu et donc soumettre vos recettes à un taux fixe d’imposition (2,2 % pour les professions libérales) pour payer votre impôt sur le revenu en même temps que vos cotisations sociales chaque mois ou chaque trimestre. Cette option s’exerce au moment de la création de votre activité ou au plus tard le 30 septembre de l’année en cours pour une prise d’effet à compter du début de l’année suivante. Elle est ensuite reconduite automatiquement, à moins que vous ne la dénonciez dans les mêmes délais.

 

Cette option est intéressante, car le prélèvement libératoire est automatique et proportionnel à vos recettes. Selon la situation de votre foyer fiscal, le taux fixe peut être avantageux. Toutefois, puisqu’il est calculé sur votre chiffre d’affaires, vous paierez l’impôt sur le revenu, même si vous n’êtes pas imposable. Mieux vaut donc comparer le montant de votre impôt avec ou sans option avant de choisir le prélèvement libératoire forfaitaire et dans tous les cas, vous devrez obligatoirement remplir la déclaration 2042 C-PRO.

VOUS ÊTES ENTREPRENEUR INDIVIDUEL EN BNC

Les entrepreneurs individuels qui ne bénéficient pas du régime micro, soit parce qu’ils ont dépassé le seuil de chiffre d’affaires, soit parce qu’ils ont opté volontairement pour un autre régime fiscal, sont eux aussi imposés personnellement sur le bénéfice de leur entreprise, mais ce bénéfice est calculé en tenant compte des dépenses réellement payées. Ce régime fiscal, quand il s’applique à des professions libérales, s’appelle le régime de la déclaration contrôlée.

 

Première contrainte, le professionnel soumis au régime de la déclaration contrôlée doit adhérer à une association de gestion agréée (AGA) ou retenir les services d’un cabinet comptable autorisé à délivrer un visa fiscal pour éviter une majoration de 25 % de son bénéfice. Cette adhésion doit être validée dans les 5 mois suivants l’immatriculation de l’entreprise ou suivant l’ouverture du premier exercice faisant l’objet d’une déclaration contrôlée.

 

Une fois par an en mai, il est tenu de transmettre par voie électronique la déclaration 2035 et ses annexes, qui permettra le calcul de son bénéfice imposable sur la base des recettes encaissées diminuées des dépenses engendrées par l’activité au cours de l’année civile précédente. Le résultat obtenu est à reporter ensuite dans la déclaration de revenus, formulaire 2042 C PRO, dans la rubrique « régime de la déclaration contrôlée » :

 


Votre bénéfice imposable est à inscrire dans la case 5QC si vous faites appel à un expert-comptable ou une AGA ou dans la case 5QI si ce n’est pas le cas.

 

Si les dépenses ont été supérieures aux recettes (ce qui est très rare dans le cadre d’une activité de traduction), sachez que vous avez la possibilité d’imputer ce déficit au revenu de votre foyer fiscal des six années suivantes.  Ce déficit est à inscrire dans la case 5QE ou 5QK.

 

Si vous exercez en Zone Franche Urbaine (ZFU) ou Zone de Revitalisation Rurale (ZRR), tout ou partie de votre bénéfice peut être exonéré d’impôt. Il faut alors l’inscrire dans la case 5QB, ou 5QH. D’autres exonérations sont possibles, notamment les plus-values de cession d’actifs, sous certaines conditions.

 

Outre ces obligations fiscales, si vous êtes soumis au régime de la déclaration contrôlée, vous devez également respecter certaines obligations comptables (tenue d’un livre-journal, registre des immobilisations et des amortissements et établissement des comptes annuels en fin d’année). Ces contraintes peuvent rendre les services d’un comptable nécessaires, voire indispensables : une dépense supplémentaire déductible du chiffre d’affaires, mais dont il faut tenir compte avant d’opter pour le régime de la déclaration contrôlée.

VOUS ÊTES DIRIGEANT D'UNE SOCIÉTÉ

Si vous êtes dirigeant d’une société (EURL/SARL, SASU/SAS…), vous êtes, selon les cas, imposable sur votre rémunération ou sur la part du bénéfice de votre entreprise qui vous revient.

 

Les sociétés peuvent être imposables de plein droit ou sur option à l’impôt sur les sociétés (IS) ou à l’impôt sur le revenu. Lorsqu’elles sont imposables sur le revenu, leur bénéfice est déclaré par les associés en tant que bénéfice non commercial (BNC), on parle lors du régime des sociétés de personnes. Chaque associé reporte sa part du bénéfice dans la déclaration 2042 C PRO (voir partie précédente sur l’imposition des entrepreneurs individuels en BNC).

 

Dans le cas d’une EURL, il n’y a qu’un seul associé qui est aussi le gérant de l’entreprise. Pour la SASU, on parle de dirigeant. Les gérants et dirigeants de sociétés ont normalement droit à une rémunération en contrepartie de leurs fonctions, mais les statuts peuvent prévoir qu’elles sont exercées à titre gratuit. Lorsque leur mandat est rémunéré, le montant de cette rémunération est imposable en tant que traitements et salaires (case 1. J, revenus d’activité).

 

Autre forme de rémunération, les dividendes concernent uniquement les sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés (non les sociétés imposables à l’impôt sur le revenu ni les entreprises individuelles). Le dividende est la rémunération des associés, c’est-à-dire ceux qui ont investi au capital social d’une société. La plupart des dirigeants étant aussi associés, ils peuvent percevoir des dividendes lorsque leur société a réalisé un bénéfice. Ces dividendes constituent un revenu soumis à cotisations sociales et à l’impôt, soit par l’application du barème progressif de l’impôt sur le revenu (après un abattement de 40 % et déduction de la CSG), soit par un prélèvement forfaitaire unique (PFU) aussi appelé « flat tax » (sont taux est actuellement 30 % : 17,2 % au titre des prélèvements sociaux et 12,8 % de l’impôt sur le revenu).

 

Le PFU s’applique par défaut : il est précompté par l’entreprise et payé à la source lors du versement des dividendes aux associés. Ces derniers doivent ensuite reporter le montant brut perçu dans la case 2CG de leur déclaration (revenus déjà soumis aux prélèvements sociaux sans CSG déductible), pour éviter qu’il soit imposé de nouveau.

 

Si cela se révèle plus intéressant, vous pouvez opter pour l’application du barème progressif en cochant la case 2OP. Le montant brut de vos dividendes doit alors être inscrit dans la case 2DC (revenu des actions ou parts), l’administration fiscale se chargeant de calculer l’abattement de 40 % et de vous restituer l’éventuel excédent d’imposition. Lorsque vous cliquez la case 2OP, le crédit d'impôt apparaît automatiquement en case 2CK, ce qui vous permet de faire une simulation pour prendre la décision la plus avantageuse pour vous. Le choix du barème progressif vous permet par ailleurs de déduire une partie de la CSG en inscrivant le total des revenus déjà soumis aux prélèvements sociaux figurant sur votre imprimé fiscal unique dans la case 2BH de la déclaration.

 

Enfin, les intérêts calculés sur les sommes versés en compte courant d'associé constituent des produits de placement à revenu fixe imposables dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers.

VOUS PERCEVEZ DES DROITS D'AUTEUR

Ce qu’on appelle communément les droits d’auteur rémunère les créateurs d’œuvres originales en contrepartie de l’exploitation (utilisation, vente, diffusion) de leurs œuvres. Les traducteurs peuvent être rétribués totalement ou partiellement de cette façon, notamment dans le cadre de contrats d’édition, de sous-titrage ou de doublage d’œuvres audiovisuelles.

 

Les droits sont versés par le diffuseur de l’œuvre (l’éditeur par exemple), soit en intégralité, soit après déduction des cotisations et contributions sociales des artistes auteurs. Cette déduction à la source de cotisations sociales s’appelle le précompte et oblige le diffuseur à vous remettre une attestation (la certification de précompte). Le total des sommes perçues l’année précédente doit alors être inscrit dans la case 1.F de votre déclaration de revenus :

 

Sur option, les droits d’auteur peuvent aussi être déclarés en tant que bénéfices non commerciaux (BNC), le diffuseur est alors dispensé du précompte, les sommes perçues entrant dans le calcul du résultat (déclaration 2035) et des bénéfices non commerciaux (déclaration 2042 C PRO) de votre entreprise. Vous réglez donc vous-même les cotisations et contributions sociales dues au titre de votre activité d’artiste auteur.

Toujours perdus ? C’est normal, l’impôt sur le revenu est un échafaudage complexe et notre administration fiscale ne brille pas par sa pédagogie. En cas de doute, n’hésitez pas à contacter votre Service des impôts des entreprises (SIE) ou à faire appel à un comptable pour vous guider. Et si vous avez des astuces fruits de votre expérience, n’hésitez pas à les partager ici. Bon courage !

 




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¿Te cuesta conciliar en verano?

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¿Te apuntas al reto?

El 16 de septiembre comienza el mayor reto de marketing (en español) para traductores e intérpretes, el September Spanish Marketing Challenge. ¿Te lo vas a perder? Aquí te contamos en qué consiste. Este es el segundo año que celebramos el reto. Dos semana de trabajo...

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¿Dónde puedo estudiar el grado en Traducción e Interpretación?

Estamos en pleno proceso de preinscripción universitaria y algunos estudiantes se estarán preguntando dónde pueden estudiar el grado de Traducción e Interpretación. […]




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Y tú, ¿para qué usas WordPress?

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El brexit para los traductores jurados: ¿Qué consecuencias tiene?

La posible y cada vez más anunciada salida de Reino Unido de la Unión Europea, el llamado brexit, tiene consecuencias en todos los ámbitos. Para algunos es una catástrofe. Para otros, la liberación. Independientemente...

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SPDY - 90% of all Gmail Traffic via Chrome/HTTPS

Anyone watching the SPDY-DEV group will have heard something pretty amazing today. SPDY is a proposed alternative to HTTP from Google. It was launched in November 2009 and has been chugging along making progress ever since, but frankly without much further buzz.

Today, Google admitted on the mailing list that 90% of all Gmail and other Google services go via SPDY when the client is Chrome and SSL is used:

Yes, indeed SPDY is enabled in Chrome and on Google servers for all SSL
traffic at this point.  (Actually, we do 90% on SPDY, with a 10% holdback
for purposes of A/B comparisons).
This is pretty damn significant real world usage.




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Carbon's 3rd Birthday

Three years ago I blogged about WSO2 Carbon for the first time. I enthused about a composable server architecture and why it was important for a SOA platform.

At that point there were just 4 Carbon products. Today there are 13 products, the core framework, Stratos, and Carbon Studio all based around the Carbon Architecture.

There are two really important things I think have worked really well:

  • The composability is obviously important and we now have a set of customers doing exactly that - using p2 to combine the correct components and effectively "build your own server" with the right function for their specific needs and requirements.

    But even more interesting for those customers has been the consistency and completeness of the platform that has arisen out of Carbon. The fact that there is a "menu" or palette of low-level components (features) and high level components (products) that all interoperate, behave the same, use the same identity, clustering, registry, key management, etc has really offered customers the opportunity to build out compelling architectures.
  • The kernelization is almost just a corollary of componentization: as you build the components and identify which ones to re-use, we found a common core across those 13 products. The result is that when we came to address cloud - starting later in 2009 - we very quickly realized that there were just a few core places in which to address multi-tenancy, elasticity and metering. I have to admit this was something I for one hadn't thought of, but has been probably the most powerful driver behind the success of StratosLive and Stratos. 
There were certainly people then who doubted that OSGi was a stable basis for an ESB or Server and I hope that the 1bn+ transactions a day that eBay are doing through WSO2 ESB are enough to disprove that.

All in all, it is amazing to see how far Carbon has come and what it has enabled in 3 years.





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¿Por qué hubo y no hubieron?

Por Carlos R. Ibacache I.
Miembro de la Academia Chilena de la Lengua
De todas las formas gramaticales, el verbo es el de más difícil uso para quien no habla español. Para quien lo habla, el error es de gramática elemental, que lo cometen personas de educación completa, profesionales de áreas diversas, pero en quienes más se nota, es cuando lo usan profesores, periodistas, parlamentarios y sobre todo entre los diplomáticos extranjeros. Es fácil percatarse de eso, cuando diplomáticos que hablan otros idiomas, son entrevistados.

Para explicar porqué "hubo" y "no hubieron", hay que comprometerse con la gramática. Veamos los siguientes ejemplos. Un espectador de fútbol dice: "hubieron faltas que el árbitro no cobró" o "hubieron muchas tarjetas amarillas". Se olvida o se ignora, que en los casos citados el verbo "haber" significando existir, es unipersonal y no debe concordarse con el sustantivo que lo acompaña. Las dos oraciones del ejemplo no tienen sujeto y lo que parece serlo, son en realidad complementos directos, "faltas", en el primer caso, "varias tarjetas amarillas", en el segundo. En tales situaciones, sólo se conjuga el verbo "haber" en la tercera persona del singular. Lo correcto, en consecuencia, es decir: "no hubo faltas" y "hubo varias tarjetas amarillas". Por analogía o por extensión, esto alcanza a otras formas donde el verbo "haber", está presente. Por ejemplo, se debe decir "había habitaciones" y no "habían habitaciones"; "ha habido muchos casos" y no "han habido muchos casos" o "habrá invitados" y no "habrán invitados". Siempre la tercera persona del singular.

La pregunta del millón. ¿Qué pasa con "hubieron"? ¿No existe? Sí, existe. Y si existe ¿cuándo se usa? Pues, cuando el verbo "haber" no está usado como unipersonal, sino en construcción conjunta con otro verbo. Por ejemplo, "ellos hubieron de correr cuando les llegó la hora". En este ejemplo, "haber no es unipersonal, hecho que se demuestra con la presencia del pronombre personal "ellos". Sería absurdo decir "ellos hubo de correr cuando les llegó la hora". No es difícil hablar o escribir con propiedad, si nos proponemos hacerlo, sobre todo cuando es verbo, "la palabra" por excelencia.

Fuente: Las Noticias




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How to translate de una parte and de otra parte into English (contract translation tip 9)

How should you translate into English the terms de una parte and de otra parte that you find at the start of Spanish contracts?   What’s the job of de una parte and de otra parte in a Spanish contract? If you’ve read a couple of Spanish contracts, this seems obvious. But there is a […]




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¿Por dónde empiezo? Escribir un libro sin haber estudiado literatura

Publico este artículo para contestar a un comentario que he recibido y que me ha hecho reflexionar. El comentario de esta persona toca varios puntos […]

Origen




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Le Référendum d'Initiative Citoyenne ou le sexe des anges...

Mine de rien les Gilets jaunes, quoiqu'on en pense, on réussit à faire bouger les lignes sur des éléments qu'on nous disait impossible jusqu'à présent. Au delà de certaines applications qui peuvent être laissées au débat, en matière de pouvoir d'achat,...




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Les nouvelles formes d'escroquerie sur le Net.

Présent sur le Net depuis deux bonnes décennies, j’ai pu constater l’évolution des arnaques pour le simple quidam webonautes que nous sommes. Au départ, on a connu le fameux pishing via des mails grossièrement rédigés avec des entêtes de tel ou tel fournisseur...




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L’info du jour | 9 novembre - Soir

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Tensions à l'Université Lyon-3 : la classe politique condamne les attaques contre Yaël Braun-Pivet

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No Comment : l'éruption d'un volcan cloue les avions au sol à Bali

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UN chief warns COP29 summit to pay up or face climate-led disaster for humanity - The Globe and Mail

  1. UN chief warns COP29 summit to pay up or face climate-led disaster for humanity  The Globe and Mail
  2. Climate Summit, in Early Days, Is Already on a ‘Knife Edge’  The New York Times
  3. At COP29 summit, nations big and small get chance to bear witness to climate change  The Globe and Mail
  4. Terence Corcoran: COP29 hit by political ‘dunkelflaute’  Financial Post
  5. COP29: Albania PM goes off script to ask 'What on Earth are we doing?'  Euronews