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The Tegan and Sara internet culture and fandom documentary is worth 100 minutes of your time

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Court ruling conceals local government records from the public

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What web creators should know about our March 2024 core update and new spam policies

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Configure your shipping and returns directly in Search Console

This post discusses a new and easier way to add shipping or return information directly in Search Console.




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Fixing “50050: Source segment is empty!” error in SDL Trados 2007

Imagine you have a large translation memory in Translator’s Workbench (Trados 2007) format with thousands of units and one day, when you try to open the TM, you get this error: “50050: Source segment is empty!” You cannot use the TM … Continue reading




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nouveaux traducteurs : 10 conseils pour bien démarrer

 

 

Il y a quelques semaines, j'ai répondu avec plaisir à l'invitation d'une de mes professeurs de l'ÉSIT qui m'avait conviée à un de ses cours afin que je partage mon expérience avec les étudiants de la promotion 2016. La plupart envisagent d'exercer en tant que traducteurs et interprètes indépendants dès leur sortie de l'école et étaient avides de conseils pratiques pour bien démarrer.

Voici les 10 recommandations que je leur ai faites :

 

 

 

1. Préparez votre lancement

Avant de vous lancer tête baissée dans la création d'une entreprise, prenez le temps de réfléchir à ce que représente cet important choix de vie. Être indépendant offre une très grande liberté et, en général, une meilleure rémunération que l'emploi de traducteur salarié (sauf si vous êtes recruté par une organisation internationale, mais c'est un cas à part). Vous bénéficierez également d'une expérience plus variée qui vous permettra de choisir véritablement votre domaine de spécialisation. Toutefois, ces avantages ne doivent pas masquer un certain nombre de contraintes : en tant que créateur et gestionnaire d'une entreprise, vous aurez à réaliser de nombreuses tâches qui ne sont pas directement liées à votre domaine d'étude (prospecter, facturer, établir et maintenir une comptabilité, gérer vos relations clients, etc.). Êtes-vous prêt à y consacrer une part importante de votre temps ? Certains d'entre vous pourraient se sentir isolés en travaillant seuls à la maison. Sans compter que vos revenus seront, au moins dans un premier temps, aléatoires, ce qui peut susciter un stress important en période creuse. Bref, regardez la réalité en face, au besoin en demandant à des traducteurs expérimentés de vous décrire leur quotidien sans fard, afin d'éviter toute désillusion.

 

Une fois convaincu que la vie de freelance est faite pour vous, effectuez une petite étude de marché pour identifier les différents types de clients, les domaines de spécialisation porteurs, les revenus que vous pouvez espérer, etc. Les associations professionnelles sont de précieuses alliées à ce stade pour vous donner l'occasion de rencontrer des collègues en exercice et pour les rapports qu'elles publient régulièrement sur l'état de la profession. En plus du marché, étudiez également l'environnement juridique (formes d'entreprises, obligations légales, aides à la création, etc.) pour être à même de prendre les bonnes décisions au regard de votre situation.

 

Avant même de commencer à démarcher des clients potentiels, soignez votre présentation : rédigez un CV et créez des profils sur les réseaux sociaux professionnels (LinkedIn, Twitter, Facebook, Viadeo...), car vos prospects ne manqueront pas de vous « googliser » pour savoir à qui ils ont affaire. Dans même, si vous ne disposez pas dans un premier temps d'un site web professionnel, assurez-vous au moins d'avoir une adresse e-mail dédiée (nanou94@yahoo.com ou barbaraetlucas@gmail.com nuisent à votre crédibilité professionnelle) et une signature automatique précisant vos langues de travail et redirigeant vos contacts vers des pages leur permettant de se renseigner sur vous. Enfin, faites imprimer des cartes de visite que vous aurez toujours sur vous, car on ne sait jamais quand on pourrait rencontrer une personne à la recherche d'un traducteur !

 

2. Fixez votre tarif avant de prospecter

Pour éviter d'être prix au dépourvu quand vos efforts de prospection vous placeront enfin en position de négocier avec un client potentiel, réfléchissez dès maintenant au tarif que vous demanderez. L'étude de marché que vous aurez réalisée (voir conseil n° 1) vous aidera dans cette démarche qui doit s'appuyer à la fois sur ce qui se pratique dans la réalité (consultez les tarifs moyens par combinaison de langue présentés dans l'étude tarifaire de la SFT) et vos propres besoins (attention, comme je vous l'ai déjà expliqué votre temps ne sera pas uniquement consacré à la traduction, donc toute heure travaillée n'est pas forcément rémunérée).

 

Quoi qu'il en soit, NE BRADEZ PAS VOS SERVICES EN ESPÉRANT TROUVER DES CLIENTS ! Être un peu plus cher est paradoxalement plus vendeur pour des clients en quête de qualité (les meilleurs). Sans compter que si vous pratiquez des tarifs trop bas, vous passerez tout votre temps à traduire pour gagner peu, sans pouvoir consacrer le temps nécessaire à la recherche de contrats plus rémunérateurs.

 

3. Trouvez des clients

Sachez que si vous avez du mal à trouver des clients, ces derniers ont autant de difficultés à trouver des traducteurs. Acquérir une plus grande visibilité doit donc être votre priorité. Pour cela, ne négligez aucune piste : informez la Terre entière (votre grand-mère, la boulangère, votre banquier, vos copines de yoga, etc.) que vous êtes traducteur. Vous aurez certainement droit aux questions habituelles : « vous traduisez des livres ? Combien de langues parlez-vous ?… » et aux réflexions légèrement apitoyées : « cela doit être dur, non, d'être seul à la maison toute la journée ? », mais en informant patiemment vos auditeurs vous saisirez l'opportunité de vous faire l'ambassadeur de notre beau métier et, surtout, de devenir LE traducteur professionnel du carnet d'adresses de tous ces braves gens prêts à transmettre généreusement (et gratuitement) vos coordonnées dès qu'ils entendront parler d'un besoin de traduction.

 

Le réseautage est un autre élément essentiel de votre stratégie de prospection  : maintenez des liens avec vos anciens collègues et employeurs et tenez-les informés de l'évolution de votre carrière, devenez membre d'une, ou plusieurs, associations professionnelles, notamment de votre association d'anciens élèves, afin de vous appuyer sur leurs réseaux. Contrairement à ce que pensent certains, les autres traducteurs ne sont pas vos concurrents, mais des partenaires potentiels. S'ils vous connaissent, ils pourront éventuellement faire appel à vous pour décrocher un gros contrat ou vous proposer de sous-traiter une partie de leur activité lorsqu'ils seront débordés. Alors, sortez de chez vous et allez à leur rencontre !

 

Méfiez-vous des plateformes de mise en relation, type Upwork (née de la fusion de oDesk et elance), Freelancer, Trouve-moi un freelance, etc. Ces sites proposent de mettre en relation des entreprises avec des travailleurs indépendants, mais lorsque les offres de projet sont affichées, ils fonctionnent en fait comme des enchères inversées organisant une course aux tarifs les plus bas.

 

Enfin, quel que soit votre état de famine, n'acceptez JAMAIS un contrat sans vous renseigner préalablement sur votre client potentiel. Entre les déplorables pratiques de certaines agences et les très nombreuses arnaques aux traducteurs sur Internet, les écueils sont nombreux. ne vous réjouissez pas trop vite, prêt à accepter n'importe quoi pour décrocher un contrat : commencez par rechercher une partie du texte à traduire sur Google (les arnaqueurs ne sont pas créatifs et envoient souvent le même texte des milliers de fois dans l'espoir de duper les traducteurs indépendants) et consultez les avis de vos pairs sur Payment Practices, le Blue Board de ProZ, etc. Je reviendrai sur ce vaste sujet dans un prochain billet, promis !

 

4. donnez-vous du temps

Tous les traducteurs qui sont passés par là avant vous vous le diront : se constituer une clientèle prend environ un an. Patience est donc le maître-mot, mais prévoir une petite somme pour survivre en attendant ne fait pas de mal ! Ne vous découragez pas. Vos efforts finiront par payer, probablement au moment où vous vous y attendrez le moins. Un de mes tout premiers clients directs m'a été adressé par une amie française installée à Londres qui avait été sollicitée à la sortie de l'école par une maman, directrice marketing d'une PME, pour traduire le site web de sa société (avis aux clients potentiels : cette histoire aurait pu mal tourner si mon amie n'avait pas une « vraie » traductrice dans son carnet d'adresses !)

 

5. Commencez par les agences

Pour décrocher plus rapidement vos premiers contrats, frappez aux portes des agences de traduction. Ces intermédiaires ont le mérite de vous faciliter la recherche de clients, ce qui a un coût bien sûr (vos prestations seront généralement moins bien rémunérées que si vous facturiez directement un client), mais offre une expérience très formatrice. En effet, les agences sont en mesure de vous fournir des missions variées et, à condition de bien les choisir, contribueront à accroître votre rigueur par la révision attentive de votre travail.

 

Pour identifier les meilleures, fiez-vous une fois encore à vos collègues (certains forums comme ProZ ou le Translator's Cafe compilent les commentaires de traducteurs) et exercez votre bon sens pour ne pas faire les frais de pratiques douteuses. Par exemple, considérez que vous n'avez pas à subir de pressions pour baisser votre tarif : puisque vous ne l'avez pas fixé au hasard, il doit donc simplement être accepté ou refusé. Méfiez-vous également des fausses promesses de type « facturez moins cher maintenant pour travailler plus à l'avenir » et n'acceptez jamais d'être payé à condition que le client final ait lui-même réglé sa facture (c'est tout simplement illégal). Dans le même esprit, plutôt que d'effectuer à titre gracieux moult tests de traduction, proposez des extraits de votre travail présentant la source en regard de la cible (après tout, on ne demande pas une consultation d'essai à un médecin ou un test de créativité à un graphiste !). Enfin, même si la question peut être débattue, je trouve les rabais pour « fuzzy matches » abusifs, car rien ne garantit la qualité des segments enregistrés dans la mémoire de traduction que vous devrez utiliser et dont vous aurez, de toute façon, à adapter le contenu.

 

Pour résumer, votre relation avec une agence est une entente commerciale entre deux entreprises, les termes de votre collaboration sont donc librement négociables. Même si certaines abusent de leur position dominante pour faire pression sur des professionnels DONT ELLES ONT BESOIN POUR EXISTER, vous n'êtes pas tenu de tout accepter sous prétexte de décrocher un contrat.

 

6. Faites preuve de professionnalisme

Il ressort du point précédent que vous devez absolument vous considérer comme un professionnel et vous présenter en tant que tel. Dans cet objectif, rédigez des conditions générales de vente qui serviront de base à vos négociations commerciales et établiront dès le départ les modalités de paiement et les obligations de chacune des parties.

 

Par ailleurs, mettez un point d'honneur à respecter scrupuleusement les délais et les consignes. Au moindre doute, faites des recherches et si vous ne parvenez pas à trouver vous-même la réponse, posez des questions à votre donneur d'ordre. Personne ne lit un document plus attentivement qu'un traducteur, vous êtes donc un atout précieux pour l'auteur et un filet de sécurité avant la publication de son texte. Signalez respectueusement toute coquille ou maladresse, en étant conscient d'offrir de la valeur ajoutée tout en contribuant à asseoir votre réputation professionnelle. En outre, relisez toujours attentivement votre travail, même s'il doit être révisé par un tiers.

 

7. faites-vous recommander dès vos premiers clients

Lorsque vous renvoyez votre traduction, ou peu de temps après, sollicitez l'avis de vos clients sur votre prestation. Leurs témoignages constituent un outil précieux pour améliorer la qualité de votre travail et convaincre d'autres agences ou clients directs de vous faire confiance. Même si peu de traducteurs parviennent à s'y astreindre dans les faits, vous devriez prospecter continuellement pour maintenir un niveau d'activité régulier. En effet, un important donneur d'ordre peut à tout moment renoncer à un projet ou faire appel à un autre prestataire, mieux vaut donc répartir le risque de perte financière en maintenant un portefeuille de clients (sans compter que travailler pour un seul donneur d'ordre peut être considéré par l'URSSAF comme une forme de salariat déguisé, lourd de conséquences). Afin d'augmenter vos chances de recueillir ces précieux avis, privilégiez une approche directe en simplifiant au maximum la tâche des personnes sollicitées. Vous pouvez par exemple envoyer une demande de recommandation via LinkedIn ou créer un questionnaire rapide à l'aide d'applications de sondage gratuites comme Survey Monkey.

 

Les périodes creuses sont propices au développement de votre activité : profitez-en pour vous former dans vos domaines de spécialité, acquérir de nouvelles connaissances ou aller à la rencontre de traducteurs. Si vous avez recours à la formation, sachez qu'il est possible de vous faire rembourser tout ou partie des frais engagés par le Fonds interprofessionnel de la formation des professions libérales (FIFPL) (code NAF : 7430 ZS).

 

8. Ne vous spécialisez pas immédiatement (mais ne tardez pas trop non plus)

Les traducteurs ne sont pas omnipotents et sont même bien meilleurs lorsqu'ils se concentrent sur un certains types de textes. En réduisant le nombre de sujets que vous accepterez de traiter, vous limiterez certes la taille du marché ciblé, mais aurez accès à des contrats plus rémunérateurs, confiés uniquement à des professionnels expérimentés. Pour être viable, une spécialisation doit rester relativement vaste pour faire face à d'éventuels retournements de situation économique dans un secteur d'activité (traduction juridique, technique, financière, marketing, etc.), mais peut aussi être très étroite pour vous positionner sur un marché de niche (vous devenez alors LE traducteur spécialisé dans la culture d'orchidées ou les techniques de soin bucco-dentaire). Pour guider votre choix, interrogez-vous sur ce qui vous plaît et ce que vous traduisez le mieux. Une fois que vous aurez opté pour un domaine, vous pourrez alors consacrer du temps à parfaire vos connaissances et votre savoir-faire, afin de produire des traductions de qualité qui passeront pour avoir été rédigées par un professionnel du domaine.

 

9. Une fois spécialisé, adressez-vous directement aux clients

Maintenant que vous avez cerné le marché à développer (le domaine d'activité dans lequel vous vous êtes spécialisé), vous êtes prêt à vous adresser aux entreprises qui pourraient avoir besoin d'un traducteur qualifié. En contournant les agences, vous gagnez un accès direct aux donneurs d'ordre et augmentez généralement vos perspectives de rémunération.

 

Sachez toutefois que cette approche a aussi son lot d'exigences : les clients directs sont souvent moins informés de la nature du travail des traducteurs et ont besoin d'être « éduqués » en ce sens pour la mise en place d'une collaboration fructueuse. Expliquez succinctement votre démarche en indiquant qu’il vous faudra être au fait des spécificités de leur entreprise et de leur stratégie, précisez les délais à prendre en compte, demandez à ce qu'on vous transmette les coordonnées d'une personne-ressource à qui vous pourrez éventuellement vous adresser pour clarifier certains points et insistez sur la nécessité d'une relecture par un tiers (en interne ou en externe, organisée par vous).

 

Vous devrez sans doute consacrer plus de temps à la « gestion client », mais cet investissement se révélera vite judicieux pour la mise en place d'une relation de confiance dans la durée. De plus en plus d'entreprises préfèrent avoir affaire à des traducteurs indépendants qui connaissent leurs spécificités et leurs enjeux, plutôt qu'à des agences qui se révèlent souvent incapables de leur fournir des prestations de qualité constante. Pour les fidéliser, soyez prêts à en faire un peu plus (les rencontrer en personne, faire de la veille sur leurs marchés dans votre langue cible, être disponible dans les temps forts de leur activité, etc.) et à gagner en visibilité (identité visuelle, présence sur le web, participation à des salons, etc.) pour mieux vous intégrer dans leurs équipes.

 

10. ne restez pas seul face à vos interrogations

Au fil de votre parcours d'entrepreneur, vous vous sentirez parfois seul et démuni face à certaines questions. Dans ces moments de doute, n'hésitez pas à vous appuyer sur des réseaux (d'entrepreneurs, d'anciens élèves, de traducteurs, etc.) qui rassemblent des professionnels ayant rencontré les mêmes difficultés avant vous et à même de comprendre votre situation. La vie de freelance, n'est pas un désert solitaire : c'est même une excellente opportunité de partage pour qui sait s'ouvrir aux autres. Alors, n'hésitez pas, rejoignez une ou plusieurs associations professionnelles et, lorsque vous serez à votre tour lancé, rendez aux suivants tout ce dont vous aurez su si bien profiter...

 

Bon vent !

 


À propos de l'auteur

Professionnelle accréditée en commerce international ayant travaillé plusieurs années comme conseillère pour les PME, Gaëlle Gagné est devenue traductrice indépendante en 2005. À la tête de Trëma Translations, elle traduit de l'anglais vers le français et partage ses connaissances en gestion d'entreprise avec ses collègues traducteurs dans un blog intitulé Mes petites affaires.


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Un nouvel outil de gestion pour les traducteurs

Une fois n’est pas coutume, je publie un billet très bref pour vous informer du récent lancement d’un outil de gestion, conçu par des traducteurs indépendants pour des traducteurs indépendants.

 

Ce logiciel, baptisé LSP.expert, vous permet de suivre vos projets de près grâce à un tableau de bord présentant votre liste de tâches (dates butoirs, statut, temps consacré à chacune, donneur d’ordre et instructions à respecter), de créer des factures (avec différents tarifs et dans différentes devises), de gérer vos relations clients et d’avoir l’œil sur votre chiffre d’affaires.

 

Très abordable pour l’instant (10,50 € H.T./mois pour un abonnement mensuel, 108 € H.T./an), il peut être testé gratuitement pendant un mois. Si vous l’avez déjà essayé et/ou adopté, dites-nous ce que vous en pensez !

 

En attendant un billet plus complet consacré aux outils de gestion développés spécifiquement pour des entreprises de traduction, vous pouvez mener votre propre analyse concurrentielle en testant :

 


À propos de l'auteur

Professionnelle accréditée en commerce international ayant travaillé plusieurs années comme conseillère pour les PME, Gaëlle Gagné est devenue traductrice indépendante en 2005. À la tête de Trëma Translations, elle traduit de l'anglais vers le français et partage ses connaissances en gestion d'entreprise avec ses collègues traducteurs dans un blog intitulé Mes petites affaires.


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Traducteurs indépendants : quels changements pour 2017 ?

 

 

Tout comme l’ouverture des soldes et la galette des rois, c’est désormais un rituel du mois de janvier : le début de l'année marque l'entrée en vigueur de nouvelles règles et la revalorisation des seuils applicables aux entreprises françaises. Afin de vous éviter de perdre trop de temps à glaner les informations concernant notre activité, j’ai réuni dans ce billet celles qui intéressent les traducteurs et interprètes exerçant leur activité en tant qu'indépendants.

 

nouveaux seuils pour les MICROentreprises

Courant 2016, Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, souhaitait tripler le montant maximal du chiffre d’affaires de la microentreprise (ex-autoentreprise). Son successeur, Michel Sapin, prévoyait quant à lui de les doubler. Finalement, la loi de finances pour l’année 2017 se contente d’une simple revalorisation des seuils, dont voici les nouveaux montants, ainsi que les taux de prélèvement à prendre en compte :

 

Plafonds 2016 2017

Montant maximal du chiffre d'affaires perçu

pour bénéficier du régime de la microentreprise)

32 900 € 33 100 €
Plafond majoré en cas de dépassement du chiffre d'affaires 34 900 € 35 100 €

Revenu fiscal de référence pour bénéficier du prélèvement

libératoire forfaitaire de l'impôt sur le revenu (par part du foyer fiscal)*

26 631 € 26 764 €

Chiffre d'affaires annuel minimum pour valider

quatre trimestres de retraite

9 743 € 8 873 €

Taux forfaitaires du régime micro-social :

- versement libératoire des charges sociales

- versement libératoire de l'IR

- contribution à la formation professionnelle (CFP)

 

22,9 %

2,2 %

0,2 %

 

22,9 %

2,2 %

0,2 %

(*) Revenu fiscal de référence de l'année N-2 (cf. https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F23267).

Nouveau plafond de la sécurité sociale

Le plafond de la sécurité sociale sert au calcul de certaines cotisations sociales des entrepreneurs individuels, notamment :

  • le seuil de chiffre d’affaires pour l’exonération du paiement de la CSG-CRDS, des allocations familiales et de la contribution pour la formation professionnelle (CFP),
  • le plafond de revenu pour la cotisation minimale de l’assurance maladie-maternité et de l’assurance vieillesse,
  • le calcul du taux de cotisation applicable pour l’assurance vieillesse de base et la CFP, et
  • la base forfaitaire de calcul de la cotisation d’assurance maladie-maternité en début d’activité.

Depuis le 1er janvier 2017, il s'élève à 3 269 € par mois, soit une hausse de 1,6 % de son niveau en 2016.

Plafond de la sécurité sociale 2017
 
Annuel 39 228 €
Trimestriel 9 807 €
Mensuel 3 269 €

Pour les montants exacts des seuils et des plafonds applicables au calcul de cotisations sociales des professions libérales en 2017, visitez le

site du service public.

 

augmentation de la prise en charge du FIF PL

Bonne nouvelle ! Cette année, le FIF PL (Fonds interprofessionnel de formation des professionnels libéraux) relève son plafond de prise en charge des frais de formation professionnelle pour les traducteurs et interprètes (code NAF : 7430 Z). Il s’établit désormais à 1 200 € par an (prise en charge au coût réel, plafonnée à 300 € par jour et limitée à 1 200 € par an et par personne).

 

Voici le détail des prises en charge :

Prise en charge formation professionnelle 2017
7430Z.pdf
Document Adobe Acrobat 487.9 KB

transfert des traducteurs affiliés à la cipav au Rsi ?

La loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2017 a été promulguée le 23 décembre dernier. Son article 33 (devenu 50) qui proposait de transférer au RSI une partie des professions libérales non réglementées affiliées à la CIPAV (dont les traducteurs) a fait l’objet d’une saisine du Conseil constitutionnel orchestrée par cette dernière, ouvertement opposée à une mesure qu’elle considère comme « dangereuse pour son avenir et celui de l’ensemble des caisses de retraite des professions libérales ». Le Conseil constitutionnel a jugé que la liste des professions affiliées à la CIPAV devait obligatoirement être définie au niveau de la loi et non par simple décret, comme le prévoyait le Gouvernement.

 

En jugeant contraires à la Constitution les dispositions de l’article 50 du PLFSS 2017, le périmètre d’action de la CIPAV reste donc inchangé. Cependant, certains des aménagements destinés à faciliter ce transfert ont été conservés dans le texte de loi. Au vu de la mauvaise réputation du RSI et des promesses de réforme des différents candidats à l’élection présidentielle, la situation pourrait donc évoluer. À suivre !

 


À propos de l'auteur

Professionnelle accréditée en commerce international ayant travaillé plusieurs années comme conseillère pour les PME, Gaëlle Gagné est devenue traductrice indépendante en 2005. À la tête de Trëma Translations, elle traduit de l'anglais vers le français et partage ses connaissances en gestion d'entreprise avec ses collègues traducteurs dans un blog intitulé Mes petites affaires.





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Créer un site web pour votre entreprise de traduction

 

 

Pas besoin de faire partie de la fameuse génération des digital natives pour savoir qu’il est indispensable de nos jours d’avoir une présence en ligne, d’autant plus si vous êtes un traducteur indépendant parmi des milliers, avec des clients potentiels aux quatre coins de la planète. Non seulement vos prospects s’attendent à ce que vous ayez un site web, mais il pourrait se révéler particulièrement utile pour développer votre activité.

 

Bon, ça, c’est pour la théorie, mais concrètement par où commencer ? 

 

1. Définir les objectifs du site

Avant de vous lancer dans la phase de création, prenez le temps de définir les objectifs de votre site web et l’information qu’il contiendra. En général, vos conclusions ressemblent à ça :

 

Objectif 1 : Avoir une présence en ligne.

Vous présenter, mettre en avant ce qui vous rend unique et permettre aux visiteurs de vous contacter.

 

Objectif 2 : Se démarquer.

Justifier de votre expérience et de votre expertise en publiant des témoignages de clients satisfaits, une liste de projets significatifs, des accréditations, etc. Vendre des services requiert du temps et de la constance : les décisions d’achat sont prises de façon rationnelle sur la base des informations collectées principalement sur Internet. Votre site web est donc à la fois le socle et le carrefour de votre communication.

 

Objectif 3 : Convertir vos visiteurs en clients

Pour réussir ce tour de force, il convient de maintenir le lien et de créer une communauté. C’est là que la diffusion de contenu informatif (liens utiles, infographies, livres blancs, bulletins d’information, blog, etc.) sur un site web comme sur les réseaux sociaux peut se révéler particulièrement efficace.

 

2. PRÉPARER LE CONTENU

Un site vitrine pour vos services n’a pas besoin d’être gigantesque. Voyez-le à la fois comme une carte de visite et une brochure : il doit informer les visiteurs, vous mettre en valeur et permettre de vous contacter. Pour cela, suivez les 9 conseils suivants :

  • Laissez faire les pros. Créer un site web est à la portée de tous, mais si vous n’avez pas le temps ou pas la fibre artistique, confiez votre projet à un spécialiste de la conception de sites web.
  • Une image vaut mieux que des mots. Même si la traduction n’est pas un métier particulièrement « visuel », vous pouvez toujours trouver des images pour illustrer votre contenu : photo professionnelle, logos (le vôtre et celui de vos clients), photos illustrant vos domaines de spécialité ou vos langues de travail…
  • Intégrez des mots-clés. Rédigez en pensant aux termes ou questions que les visiteurs vont utiliser pour vous trouver, afin d’être plus facilement repéré par les moteurs de recherche.
  • Soignez votre identité visuelle. Votre site web doit utiliser les éléments graphiques que vous avez choisis pour représenter votre entreprise (votre logo, certaines couleurs, une police de caractères, des photos, etc.). Tous ces éléments permettent de vous identifier instantanément et donc participent à votre image professionnelle.
  • Restez joignable. Vos coordonnées doivent être visibles ou facilement accessibles où que se trouve le visiteur. Certains choisissent de les intégrer en en-tête ou en pied de page. Au minimum, faites en sorte que le lien vers votre page de contact figure en bonne place sur la barre de navigation.
  • Faites-vous recommander. Réunissez des témoignages de clients ou de collègues satisfaits comme preuve de votre professionnalisme et de la qualité de votre travail. Ces commentaires favorables aident à asseoir votre réputation et à convaincre des prospects de vous faire confiance.
  • Jouez la carte de la proximité. Présentez-vous comme un individu, pas sous un vague « nous », pour avoir l’air de représenter une plus grosse structure. Ces tactiques sont transparentes et n’inspirent pas confiance. Votre prospect sait que vous exercez en indépendant et c’est probablement ce qu’il recherche. Donc, mettez en avant votre expérience, votre expertise, mais aussi vos valeurs et votre personnalité, autrement dit tout ce qui vous rend unique.
  • Facilitez le partage. Connectez votre site aux réseaux sociaux en donnant les moyens aux visiteurs de partager facilement leurs trouvailles. Les boutons de partage et les liens vers votre profil LinkedIn, votre compte Twitter ou votre page Facebook sont non seulement les bienvenus pour vos visiteurs, mais aussi des critères de qualité pour les moteurs de recherche qui vont référencer votre site.

 

Au minimum, prévoyez une page ou une section (si votre site web se présente sur une seule page) pour chacun des éléments suivants :

  • Une page d’accueil qui dit l’essentiel et donne envie d’en savoir plus.
  • Une (courte) biographie pour vous présenter sous votre meilleur jour.
  • Une présentation claire et synthétique de vos services.
  • Vos coordonnées et des liens vers vos profils sur les réseaux sociaux pour maintenir le lien.

Puisque vous êtes traducteur, pensez également à proposer votre site dans chacune de vos langues de travail (et donc à faire réviser la traduction de son contenu par des collègues natifs).

 

3. créer le site

Une fois que vous aurez défini vos objectifs et le contenu de votre site, il est temps de passer à la phase de création à proprement parler. Pour cela trois options s’offrent à vous :

 

Solution 1 : Faites-le vous-même

Cette solution a le mérite de vous donner un contrôle absolu sur votre site et de ne rien coûter à part la sueur de votre front et votre temps, ce qui pour un traducteur indépendant représente tout de même de l’argent. Si vous ne connaissez rien à internet ou à la conception de site web, mieux vaut donc considérer d’autres options.

 

Solution 2 : Faites appel à un développeur

Si vous en avez les moyens, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel. C’est la solution la plus rapide et la plus efficace pour avoir un site unique et bien conçu. Il existe même une agence anglaise spécialisée dans la réalisation de sites web pour les traducteurs (Websites for Translators), qui se révèle une option intéressante, ne serait-ce que pour accéder à des exemples de sites professionnels. Attention, n’achetez pas ce genre de service les yeux fermés : comparez les offres et faites appel à votre réseau pour trouver le bon partenaire. Le prix n’est pas tout, comparez aussi la qualité du service. Si vous devez attendre une éternité à chaque fois que vous demandez une mise à jour ou que vous devez payer des frais supplémentaires pour tout, cette solution se révélera vite moins avantageuse.

 

Solution 3 : Utilisez les services d’un hébergeur

De nombreux hébergeurs web proposent des formules clés en main comprenant l’achat et le renouvellement de votre nom de domaine, l’hébergement de votre site et une aide à la conception grâce à divers modèles de sites à adapter selon vos goûts et vos besoins. Personnellement c’est la solution que j’ai choisie avec Jimdo, mais il existe de nombreux autres prestataires comme WordpressJoomla, Wix, etc. La plupart proposent des vidéos de présentation ou des périodes d’essais donc prenez le temps de choisir la solution qui vous conviendra le mieux.

 

4. RÉFÉRENCER LE site

Votre site web est désormais beau, intéressant et utile… maintenant il est temps de le faire connaître. C’est la phase de référencement. Une fois mis en ligne votre site est « indexé » par les principaux moteurs de recherche, autrement dit son contenu est copié et stocké dans leurs bases de données. Une fois qu’une page est indexée, elle apparaît dans les résultats des recherches effectuées par mots-clés, mais son positionnement dans la liste dépend de la qualité de sa conception et de son contenu, évalués selon les critères d’un algorithme. Le référencement naturel (search engine optimization ou SEO en anglais) est un ensemble de méthodes que vous pouvez employer pour améliorer le classement de votre site dans les résultats de recherche et donc augmenter le nombre de visites.

 

Le choix stratégique de mots-clés est à la base de tout bon référencement. Un développeur ou un l’outil de conception d’un hébergeur peuvent vous aider à les intégrer dans le code source de votre site web. Plus ces mots-clés apparaîtront sur votre site (dans la limite du raisonnable) mieux vous serez référencé, c’est ce que les développeurs appellent l’optimisation. 

 

Pour bien choisir vos mots-clés, consultez Google Keyword Planner, un service gratuit (intégré à Google Ads) vous permettant d’obtenir la liste des termes les plus utilisés pour effectuer une recherche dans une catégorie donnée. Ainsi si vous tapez « traducteur » vous vous rendrez rapidement compte que l’ajout de votre combinaison linguistique (« traducteur anglais-français ») ou de votre situation géographique (« traducteur Nantes ») pourrait vous permettre de gagner en visibilité.

 

Plus votre site sera en lien avec d’autres, plus votre indice de popularité et donc votre classement sur les listes des moteurs de recherche augmenteront. Pensez donc à inclure de nombreux liens sur votre site et à demander à vos partenaires de créer des liens de leur site vers le vôtre. N’oubliez pas non plus d’inscrire votre site sur des annuaires et moteurs de recherche professionnels afin d’augmenter le trafic.

 

5. ET APRÈS ?

Un site web n’est jamais fini. Pour maintenir votre référencement et créer la communauté dont nous avons parlé, il vous faudra régulièrement revoir et développer le contenu de votre site web afin d’en faire un outil de marketing à part entière. Pensez par exemple à informer les visiteurs des projets qui vous occupent en ce moment, ajouter des commentaires de clients satisfaits, des liens utiles, etc. 

 

Le marketing de contenu est une des techniques de « vente sociale » (social selling en anglais) pour vous faire connaître et proposer vos services, qui consiste à créer et partager des contenus utiles avec vos clients et prospects, sur votre site web et sur les réseaux sociaux. L’idée étant de vous positionner en tant qu’expert et de créer puis entretenir un lien avec les cibles de votre stratégie de communication. Ces contenus originaux peuvent être des billets de blogues, des livres blancs, des ebooks, des webinaires, mais aussi, plus simplement, des études de cas, des témoignages, des infographies, des présentations, etc.

 

Surveillez également le trafic sur votre site grâce aux outils statistiques proposés par votre hébergeur Internet et l’application Google Analytics. C’est le meilleur moyen d’en évaluer et d’en améliorer l’efficacité.

 

Et maintenant à vous de jouer ! N’oubliez pas de m’envoyer vos liens…

 


À propos de l'auteur

Professionnelle accréditée en commerce international ayant travaillé plusieurs années comme conseillère pour les PME, Gaëlle Gagné est devenue traductrice indépendante en 2005. À la tête de Trëma Translations, elle traduit de l'anglais vers le français et partage ses connaissances en gestion d'entreprise avec ses collègues traducteurs dans un blog intitulé Mes petites affaires.


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Billet d'invité : 5 astuces pour trouver des clients directs

 

 

 

Pour la deuxième fois sur ce blogue, je partage avec vous un billet écrit par une collègue : Dr Eunice Sanya Pellini (Eunice Translates). Chercheuse et traductrice en sciences sociales du français vers l’anglais, elle partage son expérience et nous donne de précieux conseils pour nous aider à cibler des clients directs.

Trouver des clients directs est une question qui préoccupe de nombreux traducteurs professionnels. Travailler avec ces derniers est souvent une source de satisfaction et permet d’offrir des conditions de travail optimales aux traducteurs. Lorsque je me suis lancée dans la traduction d’articles scientifiques du français vers l’anglais, j’ai décidé d’emblée de travailler uniquement avec ce type de client. Mais, les identifier et les démarcher, surtout lorsque l’on débute une carrière de traducteur, n’est pas facile.

 

Voici cinq astuces qui m’ont aidé à travailler uniquement avec des clients directs dès mes débuts dans la traduction d’articles académiques :

 

1. J'ai fait appel à mon réseau

J’ai commencé à traduire des articles scientifiques lors de mon doctorat en sciences de l’éducation, un peu par hasard. À l’époque, plusieurs collègues ont fait appel à mes services pour la traduction des articles qu’ils devaient présenter aux colloques ou publier dans des revues scientifiques. J’ai été aussi contactée pour corriger des textes académiques déjà rédigés en anglais.

 

Le choix de traduire des articles scientifiques était donc évident pour moi. Étant donné que j’étais déjà dans le monde académique, il a été facile de rencontrer et de solliciter les personnes dans mon réseau.

 

Si vous souhaitez démarcher des clients directs pour votre service de traduction, il est important de constituer une liste de vos contacts et de réfléchir à la meilleure façon de les solliciter. Directement ? Lors de conférences ? Par des appels ? Sur les réseaux sociaux ?

 

2. Je me suis spécialisée

En me mettant à mon compte, j’ai tout de suite compris qu’il fallait que je me spécialise dans un champ précis pour réussir. Pour moi, le fait de se spécialiser a eu de nombreux avantages.

 

Cela m’a permis de :

  • mieux cibler ma clientèle ;
  • renforcer mes compétences dans un champ précis ;
  • clairement définir le service que je voulais proposer.

3. Je me suis appuyée sur mes compétences

Je n’ai pas de diplôme de traduction, mais je suis anglophone et j’ai un doctorat en sciences de l’éducation. Malgré l’absence de ce diplôme de traduction, j’ai réussi à me positionner comme « spécialiste en traduction académique du français vers l’anglais » et comme une « traductrice qui maîtrise le monde de la recherche ». Être anglophone et docteur est un atout, ainsi que le fait d’avoir déjà publié dans les journaux scientifiques anglophones. J’ai donc réussi à convaincre mes clients que je pouvais les aider, eux aussi, à faire publier leurs travaux scientifiques.

 

Tout le monde a développé certaines compétences dans un domaine précis. Si vous souhaitez travailler avec des clients directs, il faut être prêt à « vous vendre » : les convaincre que vous êtes qualifié et que vous êtes la personne qui saura résoudre leur problème.

 

4. J'ai identifié mon client idéal

Identifier votre client idéal est une phase importante de votre stratégie de prospection. Lorsque vous connaissez le type de clients susceptible d’être intéressé par votre service de traduction, il est beaucoup plus facile de vous adresser à lui. De même, il est plus aisé d’identifier les méthodes de démarchage les plus efficaces pour ces clients potentiels.

 

5. Je me suis considérée comme traductrice et gérante d'entreprise

Un problème courant qui freine le succès des traducteurs est l’habitude qu’ils ont de se considérer comme des linguistes et non comme des gérants d’entreprise. Or, être traducteur indépendant, c’est aussi être entrepreneur et cela implique d’effectuer différentes tâches pour assurer la réussite de son activité.

 

Pour trouver des clients directs, il faut adopter une « mentalité marketing » : être prêt à chercher de nouveaux clients et à les convaincre, en employant différentes tactiques selon les cas.

 

Pour réussir, vous devez élaborer une véritable stratégie de communication et, surtout, la mettre en œuvre de façon cohérente et continue.

 


À propos de l'auteur

Eunice Sanya Pellini est docteure en sciences sociales (PhD) et traductrice spécialisée dans la traduction d’articles scientifiques du français vers l’anglais. Vous pouvez la contacter en visitant son site Eunice Translates.


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Nouvelles formations en entrepreneuriat pour les traducteurs

 

J’ai récemment collaboré avec le CI3M en vue de créer une offre de formation en entrepreneuriat destinée aux traducteurs professionnels souhaitant s’installer ou développer leur activité.

 

Déclinée en trois programmes, elle est :

  • enseignée à distance ;
  • remboursable par le FIF PL ou d’autres organismes de financement et
  • intègre un suivi hebdomadaire personnalisé, afin d’adapter son contenu à vos besoins.

formation CRÉATION ET Développement de l'activité

Ce programme complet sur 8 semaines a pour objectif d’aider les traducteurs à préparer, lancer, gérer et développer leur activité professionnelle. Par le biais d’exercices pratiques et d’un accompagnement personnalisé (8 h de suivi pédagogique par téléphone), vous découvrirez comment : 

 

1. Faire le point sur votre connaissance du métier de traducteur et évaluer votre degré de préparation à l’exercer en tant qu’indépendant, pour mieux préparer la création de votre entreprise.

 

2. Promouvoir et vendre vos services en définissant votre positionnement, votre politique tarifaire et votre stratégie de communication, afin de prospecter, de vendre et d’assurer le suivi auprès de vos clients de manière efficace.

 

3. Gérer une entreprise de traduction, notamment respecter un code de déontologie, ainsi que les nombreuses obligations comptables, fiscales et légales qu’implique l’exercice en libéral. Pour réussir et accroître vos revenus d’activité, vous découvrirez aussi comment piloter votre entreprise et anticiper les changements pour mieux saisir les opportunités.


4. Prendre du recul pour assurer l’équilibre entre votre vie personnelle et professionnelle.

 

formation marketing

Ce module spécifique s’adresse aux traducteurs déjà installés ou à ceux qui veulent aller droit à l’essentiel pour identifier et fidéliser leurs clients.

 

Après un premier diagnostic, qui permettra de cibler le périmètre de l’étude de marché à réaliser afin de bâtir une stratégie de marketing solide, le suivi pédagogique, réparti sur trois semaines, vous permettra d’acquérir les méthodes et les outils nécessaires pour vendre plus et mieux.

 

formation gestion et pilotage

Autre module spécifique, cette formation traite de tous les aspects souvent négligés par les traducteurs libéraux : les démarches administratives, la fiscalité, la comptabilité, la protection sociale, le pilotage et la stratégie de croissance. Bref, de toutes les connaissances et compétences nécessaires pour réussir en tant qu’entrepreneur.

 

Le suivi pédagogique, réalisé sur trois semaines, vise à répondre à vos questions, accompagner vos démarches et vous fournir des outils pour faciliter la gestion de votre entreprise au quotidien et assurer son avenir.

 

INSCRIPTION ET FINANCEMENT

En s’appuyant sur une équipe pédagogique composée de traducteurs experts, le CI3M propose des formations professionnelles à distance, pour certaines diplômantes, sur l’ensemble des compétences requises pour l’exécution de prestations de traduction ou de rédaction technique. Pour en savoir plus sur le coût de ces formations et les modalités d’inscription, contactez le CI3M au +33 (0)2 30 96 04 42.

 

Selon votre situation, tout ou partie des frais peuvent être remboursés ou pris en charge par le Fonds interprofessionnel de formation des professionnels libéraux (FIF PL), Pôle Emploi, votre Compte personnel de formation (CPF), etc.

 


L'auteur

Professionnelle accréditée en commerce international ayant travaillé plusieurs années en tant que conseillère auprès de PME, Gaële Gagné est traductrice indépendante depuis 2005. Aux commandes de Trëma Translations, elle traduit de l'anglais vers le français et partage ses connaissances en marketing et gestion d'entreprise avec ses collègues traducteurs par le biais d'un blog intitulé Mes petites affaires et de formations dispensées via le CI3M.


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8 conseils de traductrice pour survivre au confinement

 

 

 

 

 

Comme nous tous, vous êtes confiné à la maison pour donner une chance aux hôpitaux du pays d’affronter la menace du COVID-19, mais contrairement aux traducteurs qui besognent chaque jour devant leur ordinateur, vous n’avez pas l’habitude de travailler seul chez vous…

 

Pas de panique ! Pour vous aider à affronter ces moments difficiles, voire à tirer parti de la crise, je me propose de vous livrer quelques astuces de pro.

1. Garder le rythme

Pour mieux supporter l’isolement social, il faut s’imposer un rythme de travail. Cette période de confinement à durée indéterminée, que nous imposent des circonstances exceptionnelles, nous prive d’une part de contrôle, ce qui généralement est source d’angoisse. Afin d’éviter de ruminer devant le décompte morbide des contaminations ou de compter les jours de bagne, reprenez la main en vous imposant des horaires et un rythme régulier : lever à heure fixe, liste d’objectifs et de tâches à exécuter, pause déjeuner, etc.

 

Dans le même esprit, sachez vous déconnecter de votre travail en fin de journée. Pour préserver votre santé mentale et physique, il faut clairement définir le temps consacré à chacune de vos activités et vous y tenir pour qu’aucune n’empiète trop sur les autres. Plutôt que la perfection, visez l’équilibre : soyez indulgent avec vous-même !

 

 

2. ÉVITER DE JONGLER

Quand on travaille de chez soi, il est tentant de consacrer du temps à des tâches domestiques ou personnelles pendant ses heures de bureau. Pour rester productif et garder un rythme de travail régulier (voir conseil précédent), résistez à la tentation de lancer une machine, d’appeler une copine ou de vous épiler les sourcils en journée et reportez ces activités sur un créneau de temps libre.

 

La meilleure façon de s’organiser sans se disperser consiste à diviser son emploi du temps en plages horaires à consacrer à chaque type d’activité (travail, enfants, sport, prendre des nouvelles de proches, etc.). Lorsque vous vous attelez à une tâche, faites-le pleinement : essayez de vous concentrer sur ce que vous êtes en train de faire, sans penser au reste de votre liste.

 

Bien sûr, c’est compliqué de maintenir une barrière étanche, mais si vous avez des difficultés à tout caser, sachez qu’il vaut mieux revoir la durée des plages horaires que de les superposer (et donc de jongler avec les tâches). Le multitasking est un leurre : il est scientifiquement prouvé que l’être humain est plus performant lorsqu’il se concentre sur une seule chose à la fois.

 

 

3. bannir le pyjama (ET LE JOGGING !)

Ce n’est pas parce qu’on travaille de chez soi sans sortir de la journée qu’il faut renoncer à prendre soin de son apparence. Tenue, coiffure et, pourquoi pas, soyons fous, maquillage, sont autant de signaux envoyés à votre cerveau : vous n’êtes pas en vacances et votre activité professionnelle est maintenue malgré les circonstances. Si vous ne me croyez pas, fiez-vous à la sagesse de Karl Lagerfeld :

 

© La voix du Nord (photo AFP)

4. bouger

Le risque n° 1 du travailleur à domicile est le TMS (trouble musculo-squelettique), lié à la sédentarité et aux mauvaises postures. En ces temps difficiles où vous travaillez depuis votre canapé, vous risquez de ressentir des douleurs dans le bas du dos, des raideurs au niveau de la nuque et des épaules, une fatigue oculaire, etc. En plus de tenter, dans la mesure du possible, de vous aménager un coin bureau ergonomique, pensez à faire des pauses pour vous étirer et reposer vos yeux, ainsi qu’à entretenir votre forme physique. 

 

Bouger chaque jour évite de s’ankyloser, maintient la concentration et diminue le stress : c’est donc une activité indispensable en cas de confinement. Si vous ne vous sentez pas capable de courir un marathon sur votre balcon, commencez par vous tenir debout autant que possible (lorsque vous êtes au téléphone par exemple) et essayez le circuit training qui combine étirements, exercices de renforcement musculaire et cardio et peut se pratiquer sans matériel sur le tapis du salon. 

 

© entrainementsportif.fr

5. veiller à son hygiène de vie

Comme le dit l’adage : « un esprit sain, dans un corps sain ». Pour tenir sur la durée, en plus de faire du sport, veillez à bien vous alimenter, boire régulièrement (de l’eau !) et dormir suffisamment. Le confinement est à la fois source de stress et d’oisiveté, le cocktail idéal pour nous pousser à ouvrir le frigo toutes les 5 minutes et à nous gaver d’infos ou de séries jusqu’à pas d’heure. Là encore tout est question de rythme (prendre ses repas et se coucher à heures fixes) et d’organisation (prévoir des menus, utiliser son réveil, bannir l’ordinateur de sa chambre…).

 

 

6. rester CONNECTÉ

Nous avons de la chance d’être confinés chez nous au 21e siècle. Certes, vos collègues ne sont pas à vos côtés pour partager un jambon beurre ou discuter autour de la machine à café, mais vous pouvez les joindre à tout moment par email, par SMS ou en visioconférence. La technologie vous permet également d’organiser des apéros ou des pauses-café entre copains, de continuer de participer à vos cours de yoga, de partager vos idées et vos créations… même mon grand-père de 92 ans utilise Skype depuis sa maison de retraite : le monde est plus que jamais connecté.

 

Internet est notre fenêtre sur le monde : des voisins créent des groupes de soutien et organisent la solidarité sur Facebook, les artistes improvisent des concerts (Jean-Jacques Goldman est sorti de son silence pour l’occasion), les musées se visitent gratuitement, la BNF vous donne accès à des centaines de milliers de livres en support numérique, les professeurs font la classe à la maison, Open Culture, mais aussi Canal +, Netflix et consorts mettent à disposition des banques de films et de séries, l’Opéra et la Philharmonie de Paris proposent des spectacles et des concerts gratuits… Bref, les possibilités sont infinies et donnent le tournis.

 

 

7. gérer le stress et la charge mentale

La résilience est la capacité de l’être humain à surmonter les épreuves douloureuses en puisant en lui les forces nécessaires et en choisissant de se concentrer sur les éléments positifs de sa situation. Certaines personnes ont la chance de posséder naturellement cette forme d’élan vital, qui pousse à accepter ce que l’on ne contrôle pas et à affronter une situation dans le présent plutôt que de ressasser au conditionnel, mais nous pouvons tous cultiver un tel état d’esprit. 

 

Pour accroître votre résilience et, par là même, votre résistance au stress, commencez par être bienveillant, avec les autres comme avec vous-même, accueillez vos émotions, faites preuve de générosité, d’empathie, de gratitude. Il y a toujours des situations pires que la vôtre et tellement de choses à apprécier, même en ce moment : un rayon de soleil printanier, un service rendu, une conversation avec une personne qui compte pour vous… Découvrez ce qui vous fait du bien et pratiquez cette activité régulièrement pour vous détendre et relativiser.

8. faire feu de tout bois

Le confinement n’a pas besoin d’être une tragédie : c’est aussi une formidable occasion de changer ses méthodes de travail, de se former, d’innover… Lorsque l’université de Cambridge a fermé ses portes en 1666 à cause d’une épidémie de peste, Isaac Newton a été contraint de rester chez lui pendant plus d’un an. C’est en se promenant dans son jardin qu’il aurait vu la fameuse pomme tomber d’un arbre qui lui a inspiré l’idée de la gravitation universelle. Il a aussi réalisé de nombreuses expériences dans sa chambre qui seront à l’origine de sa théorie sur la composition chromatique de la lumière. Son confinement lui fut tellement bénéfique que les historiens considèrent cette année comme miraculeuse (annus mirabilis) pour l’avancement des travaux et la créativité du scientifique. Alors, détendez-vous : ne vous appesantissez pas sur ce qui vous freine et vous limite, pour mieux vous concentrer sur les opportunités qu’offre cette période d’introspection.

 

Haut les cœurs ! Nous sortirons un jour de ce confinement forcé pour reprendre le cours normal de nos vies… En attendant, prenez soin de vous, de vos proches et de chacun de nous…

 

Bon courage à tous !

 

 

Pour aller plus loin :

 


L'auteur

Professionnelle accréditée en commerce international ayant travaillé plusieurs années en tant que conseillère auprès de PME, Gaële Gagné est devenue traductrice indépendante en 2005. Aux commandes de Trëma Translations, elle traduit de l'anglais vers le français et partage ses connaissances en marketing et gestion d'entreprise avec ses collègues traducteurs par le biais d'un blog intitulé Mes petites affaires et de formations dispensées via le CI3M.


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Quel avenir pour le traducteur humain ?

Traducteurs débutants, étudiants ou en reconversion professionnelle, vous êtes nombreux à vous interroger sur l’avenir d’un métier millénaire qu’on dit condamné par les progrès de l’intelligence artificielle. Après avoir longtemps produit des résultats incompréhensibles, voire ridicules, la traduction automatique a fait des progrès fulgurants ces dernières années. Il est donc légitime de se demander jusqu’où elle ira et s’il est judicieux de se former et de créer son activité dans un secteur voué à disparaître.

 

Entre mythes et réalités, je vous propose de faire le point et de juger par vous-même de la viabilité de votre projet.

 

des besoins DE TRADUCTION en forte croissance

L’étude du marché de la traduction nous permet de faire un premier constat plutôt optimiste : la demande mondiale de contenu multilingue explose. Les chiffres exacts varient, mais il est indéniable que notre monde globalisé produit (et traduit) plus d’information que jamais et ceci du fait de trois grandes tendances :

 

MONDIAlisation

L’émergence d’un espace mondial interdépendant remonte à l’Antiquité, mais l’accélération du phénomène depuis le début des années 90 s’accompagne d’une augmentation des échanges de biens et de services (internationalisation) et de la mise en place de réseaux de production et d’information (globalisation) à l’échelle de la planète.

 

Cette communication accrue par delà les frontières et les cultures entraîne une forte hausse des besoins de traduction et d’interprétation, car bien que l’anglais serve actuellement de lingua franca (30 % seulement des anglophones sont des locuteurs natifs), le multilinguisme est essentiel pour communiquer efficacement. Une vaste étude récente montre que 65 % des consommateurs préfèrent se renseigner sur un produit ou un service dans leur propre langue et 40 % ignorent complètement une option d’achat si aucune information n’est disponible dans leur langue maternelle.

 

numérisation

Autre tendance qui contribue largement à la première : la révolution numérique a transformé nos modes de vie et nos sociétés. Une nouvelle économie croît à un rythme effréné grâce à la collecte, à l’utilisation et à l’analyse de quantités colossales d’informations lisibles par des machines : les données numériques. L’essor des plateformes qui fournissent l’infrastructure nous permettant d’interagir en ligne est le second moteur de cette expansion.

 

Souvent, le terme d’économie numérique fait référence uniquement au commerce électronique, laissant de côté ses autres composantes telles que les services, les télécommunications et la diffusion de contenu en ligne. La technologie dans ce domaine connaît une croissance rapide qui accélère le partage de connaissances et d’information à l’écrit, mais aussi, et de plus en plus, à l’oral (recherche vocale, podcasts, etc.).

On le voit, le champ d’application est vaste, tout comme les besoins de communication multilingue.

 

PERSONNALISATION DU MARKETING

Surexposés à la publicité, les consommateurs en sont lassés. En réduisant fortement les coûts liés à la communication, Internet permet aux entreprises de communiquer directement avec leurs clients et prospects, pas pour leur vendre un produit ou un service, mais pour les attirer, les motiver et les fidéliser en leur offrant un contenu gratuit informatif, utile ou ludique. C’est ce qu’on appelle le marketing de contenu, une approche d'abord testée dans le cadre du commerce entre entreprises.

 

Ce contenu peut prendre la forme d’actualités, de vidéos, de livres blancs ou numériques, d’infographies, d’études de cas, de guides pratiques, de jeux, de forums, de blogs, etc. et bien sûr, pour être efficace, il doit être diffusé auprès du public ciblé dans sa langue maternelle.

 

L’attention des internautes étant naturellement limitée, la concurrence fait rage et les marques redoublent de créativité pour susciter l'intérêt sans recourir aux discours commerciaux devenus inefficaces. L’enjeu devient la relation, car les consommateurs ont besoin de se sentir reconnus, à la fois en tant qu’individus et membres d’une communauté qui les valorise. Le produit ou le service n’est donc plus une fin en soi, mais le vecteur de codes et de valeurs partagées.

 

L’outil essentiel de cette quête est l’écriture : la rédaction (copywriting), le récit (storytelling), l'information rédigée en langage clair et la personnalisation des contenus et des outils pour que l’audience ciblée se sente entendue et impliquée. Le traducteur humain, seul capable de faire preuve d’empathie et d'insuffler de la confiance, a donc un rôle essentiel à jouer dans cette forme de communication interculturelle.

 

une technologie de plus en plus performante

Comme toujours, face à ces besoins accrus, le génie humain s’est mis en quête de solutions. La traduction automatique fait l’objet de travaux de recherche depuis les années 50, dont la vidéo suivante retrace l’historique et les avancées :

Vous avez vu ? J’apparais à l’écran au bout de 4 minutes 25 secondes... Je n'ai cependant jamais partagé cette vidéo, car dans son montage le journaliste a commis une bourde classique, mais TRÈS énervante pour un traducteur : il a confondu la TAO (traduction assistée par ordinateur) et la TA (traduction automatique) !

 

Piqûre de rappel : LA TAO et LA TA

La TAO s’emploie depuis une vingtaine d’années pour enregistrer des segments de textes traduits par des traducteurs humains afin de les réutiliser si le contexte le permet. Cet outil améliore la productivité des professionnels et la qualité des textes produits, car il intègre toutes les étapes du processus (terminologie, traduction, mise en page, contrôle qualité) et conserve en mémoire les choix de traduction validés par le relecteur et le client pour une plus grande cohérence stylistique et terminologique dans le temps. Dernièrement, ces outils évoluent vers des systèmes « dans le cloud » qui permettent aux traducteurs de collaborer et d’alimenter simultanément une même mémoire de traduction.

 

La TA, quant à elle, désigne une opération informatique instantanée, réalisée sans intervention humaine. Après avoir testé plusieurs méthodes (intégration de règles de grammaire, puis traitement statistique) qui produisaient des résultats souvent maladroits, voire risibles, la technologie a fait un bond dernièrement, grâce à l’application de modèles inspirés du fonctionnement du cerveau humain, ce qu’on appelle communément l’intelligence artificielle.

 

Traduction Automatique neuronale (NMT)

La traduction automatique neuronale, ou NMT pour Neural Machine Translation en anglais, est une technologie basée sur des réseaux de neurones artificiels capables de traiter une très grande quantité de données (mots, segments et textes déjà traduits), d’analyser le contexte et de se nourrir en temps réel de l’analyse de la qualité produite, afin de fournir une traduction plus fiable, permettant de comprendre rapidement la source ou pouvant servir de base au travail d’un traducteur humain.

 

Pour être efficace, un réseau de neurones doit être « entraîné » (autrement dit, alimenté en données de qualité), ce qui lui permet de répondre aux besoins spécifiques de certains secteurs ou clients. On peut alors les commercialiser en tant que moteurs de traduction, dans le but de réduire les coûts et les délais de certains projets. Ainsi, la NMT s’intègre désormais aux outils de TAO, ce qui permet aux agences, comme aux traducteurs indépendants, de l’utiliser pour « prétraduire » leurs documents sources et ainsi gagner du temps.

 

Toutefois, la technologie a ses limites : réservée à des combinaisons linguistiques « simples » au nombre encore limité, elle patine lorsque la langue est très technique ou implicite, car les corpus sont insuffisants et le contexte flou. Elle pose aussi la question de la confidentialité des données, produites et utilisées.

 

post-Édition de Traduction Automatique (PEMT)

La solution, lorsque le contenu produit par un moteur de traduction automatique est destiné à être publié, consiste à le faire relire et corriger par un traducteur humain : c’est ce qu’on appelle la post-édition ou PEMT pour Post-Editing of Machine Translation

 

Dans sa forme la plus simple, dite « légère », elle se concentre sur le sens et corrige uniquement ce qui gêne la lisibilité : mots inconnus, doublons, erreurs, contresens, etc. Pour atteindre son double objectif d’économie de temps et d’argent, le traducteur doit faire le moins de corrections possible, sans trop s’attacher à la qualité du texte final, qui doit avant tout être compréhensible. La post-édition légère est donc particulièrement adaptée aux contenus brefs et répétitifs, destinés à un usage interne.

 

La « post-édition complète » s’apparente à une relecture classique, vérifiant également la terminologie, le ton et le style de la traduction pour produire un résultat naturel, d’un niveau de qualité supérieure. 

 

la place du traducteur humain

Si la technologie de la traduction automatique donne des résultats de plus en plus fiables, elle est inadaptée lorsque les enjeux sont grands et les risques élevés (pertes financières, atteinte à l’image, actions en justice, etc.). Dans ce cas, la traduction humaine est gage de qualité et d’efficience : seul un humain peut produire un texte qui fait appel à l’imagination, suscite une réponse émotionnelle, adresse l’implicite sans erreur et engage sa responsabilité.

En tant que professionnels, vous avez donc tout intérêt à vous positionner sur les segments du marché où votre plume et votre expertise sont source de valeur ajoutée (haut niveau de technicité et de qualité rédactionnelle).

 

Pour vos clients, l’enjeu est de consacrer la plus grande part de leurs ressources limitées (temps et budget) à la traduction qualitative de leurs contenus les plus stratégiques et d’employer la traduction automatique, seule ou plus ou moins post-éditée, pour ceux ayant un moindre impact.

 

Le graphique suivant illustre cette mise en adéquation du procédé de traduction avec l’enjeu du contenu :

 

Le choix entre les différentes formes de traduction revient au client, mais un arbitrage s’opère inévitablement entre la qualité souhaitée et le temps nécessaire. Récemment, la précision des moteurs de traduction automatique couplée à une relecture par un professionnel est devenue « suffisamment bonne » pour des volumes importants de contenu non stratégique. Toutefois, pour ne pas décevoir, la post-édition doit être réservée au traitement de sources sans grandes nuances et sans enjeu.

 

UN avenir À DÉFINIR

On le voit, pour les clients comme pour les professionnels, la traduction automatique est la promesse d’un gain de temps et d’argent (et de pouvoir communiquer avec les extraterrestres, mais c'est un autre sujet). Pour que le développement de cette technologie vous soit également profitable, vous devez veiller à la rentabilité de votre activité :

 

TRAVAILLER PLUS

En utilisant la traduction automatique, pour vous-même ou pour vos clients, vous traitez plus de mots et de documents, ce qui augmente votre productivité et donc vos recettes, à condition que votre tarif soit suffisamment élevé. Afin de vous en assurer, calculez votre base horaire (prix minimum d’une heure de travail pour atteindre vos objectifs de revenus et couvrir l’ensemble de vos frais professionnels) et rapportez systématiquement le temps passé au revenu généré.

 

L’augmentation des volumes de contenu diffusé et des besoins en post-édition créent une demande pour des professionnels capables d’améliorer la qualité des textes traduits automatiquement et de doser l’effort de correction. Vous pouvez donc développer cette compétence et la promouvoir activement dans le but d’augmenter vos ventes. 

 

Attention toutefois, si vous suivez cette voie, votre tendance naturelle au perfectionnisme ne doit pas vous inciter à passer plus de temps à corriger qu’à traduire, sous peine de vous faire perdre votre part des gains de productivité (sur ce sujet, je vous recommande l’excellente présentation de Guillaume Deneufbourg référencée en bas de cette page).

 

GAGNER PLUS

Autre piste : vous concentrer sur les textes à forte valeur ajoutée que seuls des humains peuvent traduire. Plus vos compétences sont rares et l’enjeu est grand, plus vous serez en mesure de négocier des délais et des tarifs satisfaisants.

 

Pour vous guider, sachez que les spécialités nécessitant une traduction humaine intègrent un, ou plusieurs, des critères suivants :

  • Fort impact commercial et financier (investissement important, enjeu commercial…)
  • Risques élevés en cas d’erreur (pertes financières, image de marque, actions en justice…)
  • Haute technicité (terminologie et tournures spécifiques, expertise rare)
  • Contenu original et créatif 
  • Nombreuses ambiguïtés (langage figuré, expressions idiomatiques, jeux de mots, ironie, sarcasme…)
  • Dimension culturelle essentielle (adaptation nécessaire)

C’est ce que Chris Durban et d’autres collègues renommés appellent la « traduction premium », qui s’attache avant tout à l'efficience de la communication et met la créativité, l’expertise et le savoir-faire constamment entretenus et développés de professionnels qualifiés au service de clients exigeants.

 

Ces deux approches ne sont bien sûr pas antinomiques : rien ne vous empêche d'intégrer la traduction automatique à vos procédés de traduction habituels (ce que Enrico Antonio Mion appelle la « traduction augmentée ») et de proposer différents services selon les besoins de vos clients. Je suis convaincue que la subtilité du langage ne permettra jamais de se passer entièrement du traducteur humain, mais il nous revient d’anticiper et de nous adapter aux changements que les progrès technologiques imposent à notre secteur d’activité pour faire valoir notre unique statut d’expert et intégrer librement (ou non) la traduction automatique à notre pratique professionnelle.

 

Et vous ? Qu'en pensez-vous ? Comment voyez-vous l'avenir du métier de traducteur ?

POUR ALLER PLUS LOIN :

 


L'auteure

Après avoir travaillé plusieurs années en tant que conseillère auprès de PME, Gaële Gagné est devenue traductrice indépendante en 2005. Aux commandes de Trëma Translations, elle traduit de l'anglais vers le français et partage ses connaissances en marketing et gestion d'entreprise avec ses collègues traducteurs dans un blog intitulé Mes petites affaires et par le biais de formations dispensées via Edvenn.


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Bien facturer pour être payé

Après le devis, je vous propose aujourd'hui de discuter d'un autre document important pour votre entreprise de traduction : la facture. A priori, rien de très compliqué, il suffit d'envoyer un courrier, de demander à être payé et d'attendre que son compte en banque se remplisse. Malheureusement en réalité, tout n'est pas si simple... Votre facture peut se perdre, être mise en attente, voire être contestée, causant du même coup retards de paiement et fins de mois difficiles. Voici donc quelques conseils pour concevoir des factures claires, complètes et détaillées, afin de mettre toutes les chances de votre côté pour être payé dans les délais impartis.

 


Les mentions obligatoires

En France, vous êtes tenu d'émettre une facture pour toute prestation de service entre professionnel et d'y faire figurer les mentions suivantes :

  • la date de la facture (date d’émission)
  • le numéro de facture (vous êtes libre de choisir votre système de numérotation, mais il doit impérativement suivre un ordre chronologique)
  • les informations concernant votre entreprise (nom, adresse, forme juridique, numéro de SIREN ou SIRET, code APE et éventuellement numéro d’inscription au registre des métiers et numéro d’identification à la TVA).
  • les informations concernant votre client (nom, adresse et si votre client est basé dans l’Union européenne, son numéro d’identification pour la TVA Intracommunautaire).
  • la description et le décompte détaillé (quantité, prix unitaire) de chaque prestation 
  • la date de réalisation de la prestation (la livraison de la traduction)
  • le numéro du bon de commande (si établi par l’acheteur)
  • les éventuelles réductions (remises, ristournes, rabais)
  • la somme globale à payer (HT et TTC) ainsi que le taux de la TVA s’il est appliqué
  • les conditions de paiement (la date limite ou le délai de paiement, les modalités de règlement, les pénalités de retard)
  • les conditions d’escompte pour paiement anticipé

Si votre entreprise adhère à un CGA (Centre de Gestion Agréé) vous devez obligatoirement faire figurer sur votre facture la mention « Adhérent d’un centre de gestion agréé acceptant à ce titre les règlements par chèque ».

 

N’oubliez pas d’indiquer « TVA non applicable, article 293B du CGI » si vous êtes sous le régime microentreprise et « Auto-liquidation de la TVA » pour les prestations de services intracommunautaires.

 

Les POINTS IMPORTANTS

Outre les mentions obligatoires, les traducteurs devraient être particulièrement attentifs aux points suivants :

 

FACTURATION EN LANGUE ÉTRANGÈRE

Si votre client ne lit pas le français, vous êtes libre de rédiger ses factures en langue étrangère. Cependant, notez qu’en cas de contrôle, l’administration fiscale sera en droit de vous demander une traduction certifiée de ces documents. Vous pouvez aussi créer un modèle de facture bilingue.

 

FACTURATION EN DEVISE

Il est possible de facturer dans une autre monnaie que l’euro, à condition que la devise utilisée soit reconnue internationalement (code ISO à 3 lettres) et convertible en euros. Dans ce cas, votre facture doit impérativement préciser le taux de change applicable négocié entre les parties. Beaucoup de logiciels de facturation indiquent automatiquement le taux de conversion mensuel de la Commission européenne pour l’euro (InforEuro). Vous pouvez aussi vous référer au taux de conversion douanier.

 

Votre facture sera ensuite intégrée dans votre comptabilité (en euros donc, si votre entreprise est basée en France), en utilisant un taux de conversion qui ne sera pas nécessairement celui indiqué sur la facture. 

 

FORMAT ÉLECTRONIQUE

Une facture est considérée comme électronique si elle est créée, envoyée, émise et reçue par voie électronique (messagerie ou portail sécurisé). Si votre client l’accepte, votre facture peut être ainsi dématérialisée, mais le contenu doit être identique à celui d’une facture papier (mentions obligatoires).

 

CORRECTION

Une facture peut être annulée ou modifiée en cas d’erreur ou de remise accordée après la date d’émission, mais elle ne peut pas être supprimée, car il ne doit pas y avoir de trou dans la numérotation. Pour faire la correction, vous devrez donc adresser une nouvelle facture (en précisant qu’elle annule et remplace la précédente) ou une note d’avoir pour rembourser le trop-perçu, en faisant référence à la facture initiale (numéro et date de la facture modifiée ou annulée).

 

CONSERVATION

Comme tout document comptable, les factures doivent être conservées 10 ans, sous format papier ou électronique.

 

PÉNALITÉS

Attention, le non-respect des règles de facturation est sévèrement sanctionné. Toute mention manquante ou inexacte fait l’objet d’une amende fiscale de 15 € (dans la limite d’un quart du montant de la facture) et vous pouvez également être contraint de payer une amende administrative très lourde en cas de manquement à l’obligation de facturation entre professionnels.

 

Pas une minute à perdre

Comme le dit le célèbre proverbe, « le temps, c'est de l'argent ». Depuis le 1er décembre 2009, le délai maximum pour régler une facture ne peut dépasser 45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de la date d'émission de la facture. En théorie, c'est une amélioration réelle pour les PME, mais en pratique de nombreuses entreprises dépassent ce délai, souvent en toute impunité, car il peut être difficile de faire appliquer la loi. Pour vous faire payer le plus tôt possible, agissez donc sur ce que vous pouvez contrôler : facturez dès la prestation terminée pour éviter les décalages de paiement.

 

Envoyer promptement sa facture a un autre avantage, votre client aura encore votre travail à l'esprit lorsqu'il la recevra. Ainsi il n'hésitera pas à vous faire un chèque ou un virement, sans consulter trois collègues ou vous appeler pour se rafraîchir la mémoire.

 

Enfin, indiquez clairement la date limite de paiement pour que votre client n'ait pas à la chercher dans tout le document et l'ait toujours à l'oeil sur un coin de son bureau !

 

Simplifiez la vie de votre client

Décrivez le plus précisément possible votre prestation pour que votre client puisse se rendre compte de la valeur de votre travail (eh oui, la traduction est une activité intellectuelle complexe, impliquant d'effectuer des recherches terminologiques, de constituer des glossaires, de réviser plusieurs fois un texte, etc.), mais soit également en mesure de s'en rappeler, s'il doit consulter votre facture plusieurs mois ou bien des années après.

 

En référence à vos conditions générales de vente, indiquez très clairement vos modalités de paiement, autrement dit comment vous souhaitez être payé, la date limite pour le faire et les conséquences en cas de retard. Vous aiderez ainsi non seulement votre client à vous payer plus facilement, mais aussi, vous laisserez une trace écrite des termes de votre accord pouvant se révéler très utile pour faire valoir vos droits en cas de non-paiement.

 

Si possible, proposez plusieurs méthodes de paiement, les plus simples à utiliser pour votre client. Pour les petites sommes, Paypal est un excellent moyen d'accepter un paiement par carte bancaire. Attention cependant aux frais et aux éventuelles commissions de change qui peuvent réduire de manière significative vos revenus. Les chèques sont très utilisés en France, mais peu à l'étranger et peuvent entraîner des frais importants pour votre client. Si possible, privilégiez donc les virements en indiquant bien vos coordonnées bancaires sur votre facture. Pour les virements internationaux, vous devrez leur donner un code IBAN ou BIC, à obtenir auprès de votre banque. 

 

Autre détail qui a son importance, renseignez-vous ou suivez bien les instructions de votre client pour adresser votre facture à la bonne personne. Ne l'envoyez pas au chef de projet si on vous a demandé de l'adresser au service comptable... bref, évitez de leur faire perdre du temps, votre réputation en sera renforcée et vous limiterez le risque de retard de paiement.

 

Les petits plus qui vous distinguent

Comme tout document d'entreprise, la facture doit refléter votre identité visuelle et votre image. Prenez donc un peu de temps pour concevoir un modèle aéré, beau et agréable à lire. Si en plus vous l'envoyez promptement et directement à la personne concernée, vous laisserez à votre client, le souvenir d'un professionnel sérieux, ponctuel et soucieux des détails. 

 

Autre détail ayant son importance, pensez à remercier votre client de sa confiance et proposez-lui de vous faire part de ses commentaires ou de ses impressions par email ou directement sur votre site web. Vous l'encouragerez ainsi à vous adresser une de ces précieuses recommandations : véritable trésor du travailleur indépendant.

 

Pour vous simplifier la vie, essayez les logiciels ou les applications de facturation. Mon préféré est LSPExpert, mais il en existe de nombreux, gratuits ou non, à télécharger ou à utiliser directement sur Internet, plus ou moins complets et faciles à utiliser. La plupart vous permettent de personnaliser vos factures, de les créer et de les envoyer en quelques clics et de suivre vos comptes clients. 

 

Si vous suivez ces conseils, vous devriez être en mesure de créer une facture professionnelle à votre image. N'hésitez pas à m'envoyer une copie du fruit de vos efforts, si vous souhaitez me le faire commenter (ou admirer). De même, j'aimerais beaucoup connaître vos expériences ou vos idées sur le sujet... la parole est à vous !

 


À propos de l'auteur

Professionnelle accréditée en commerce international ayant travaillé plusieurs années comme conseillère pour les PME, Gaëlle Gagné est devenue traductrice indépendante en 2005. À la tête de Trëma Translations, elle traduit de l'anglais vers le français et partage ses connaissances en gestion d'entreprise avec ses collègues traducteurs dans un blog intitulé Mes petites affaires.


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In today's keynote at OSBC RedHat's CEO Jim Whitehurst claimed that even companies like Google, Amazon and other cloud players are always collaborating .. not directly but in the form of collaboration via the various open source projects they build their offerings on.

While that's true to some extent, the reality IMO is that many of these companies end up with forks of key projects such as MySQL or Xen or use extension points to write their own core bits that are not open source and never will be. If you talk to ex-MySQL people they will tell you that while there was a lot of testing and other "low end" contributions by the community, almost no major contributions for MySQL came from random outside users. That is the general sentiment I've heard from most open source organizations, communities and projects and certainly our experience in WSO2 as well. Even in Apache, its usually people who are fairly committed to the project (either by employment, which is most common, or by personal interest/choice) who contribute meaningfully; its very rarely that you get a sizable contribution from an outsider.

In fact, the (ab)use of open source by online services companies like Google etc. is exactly why the AGPL license was created. For the uninitiated, AGPL is a viral license like GPL except that even online hosting is considered "distribution", thereby forcing service providers to ship the source code for any modifications they've done. Personally I'm not a fan of such aggressive tactics to get people to contribute (that's why ALL WSO2 software is Apache licensed) but there are many people who come from the free software mindset, in comparison to the open source mindset, of the FOSS community who are not happy with the Googles of the world not having to share any code at all even though they get a lot out of FOSS.

So IMO Jim's wrong on this- Google and Amazon and other major closed cloud platform players will NOT share anything they absolutely don't have to. As a side-effect, they will not touch any AGPL code because it will force them to be a commodity and that results in loss of key competitive advantages for them.

The FOSS movement is about giving power to the people. Cloud is a major risk for that as the cloud vendors are incentivized NOT to have a common denominator. That's why there's no freedom in the cloud without using a truly open source PaaS and building your own thing on top of it.




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